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Ils veulent que le premier ministre Justin Trudeau et son homologue provincial, David Eby, acceptent la tenue d'une enquête conjointe des deux pays dans le cadre d'un traité international sur les eaux limitrophes, signé en 1909.
Des dirigeants autochtones du Canada et des États-Unis maintiennent la pression sur ces deux pays pour qu'ils enquêtent conjointement sur des eaux de ruissellement toxiques provenant d'un développement minier en Colombie-Britannique.
Ils veulent que le premier ministre Justin Trudeau et son homologue provincial, David Eby, acceptent la tenue d'une enquête conjointe des deux pays dans le cadre d'un traité international sur les eaux limitrophes, signé en 1909 par le Canada et les États-Unis.
Mais M. Trudeau et le président américain, Joe Biden, ont indiqué le mois dernier, à l'issue de leur rencontre à Ottawa, qu'ils voulaient plutôt conclure une entente de principe «d'ici cet été» pour «réduire et atténuer» les effets de la pollution de l’eau dans le bassin hydrographique Elk-Kootenay, en Colombie-Britannique, qui touche le Montana, à moins d'une centaine de kilomètres au sud.
Des groupes autochtones des deux côtés de la frontière étaient à Washington, vendredi dernier, pour plaider leur cause auprès de la Commission mixte internationale, qui supervise les questions transfrontalières sur l'eau, en vertu du Traité relatif aux eaux limitrophes, de 1909.
Les dirigeants autochtones réclament, en vertu de ce traité, une enquête bilatérale sur les activités minières d'Elk Valley qui, selon eux, polluent leur bassin versant depuis plus d'une décennie.
Mais M. Trudeau estime que les négociations qui sont déjà en cours devraient donner plus de résultats.
«Nous pensons qu'il existe des processus amorcés en ce moment qui ont de meilleures chances d'aboutir à une résolution», déclarait le premier ministre vendredi dernier lors d'une conférence de presse à New York.