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Encadrés par un dispositif de sécurité d’envergure, une poignée de manifestants étaient rassemblés en début de soirée jeudi devant l’Assemblée nationale pour réclamer la fin des mesures sanitaires.
Mais d’autres opposants étaient attendus.
Présence policière bien visible aux abords de l’@AssnatQc. @NoovoInfo #polqc #ConvoyForFreedom2022 pic.twitter.com/U1HvPBgFep
— Philippe Couture (@philcout7) February 3, 2022
Alertées par les incidents qui se sont déroulés à Ottawa, les forces policières qui ont déployé un périmètre de sécurité en journée autour de l’Hôtel du Parlement avaient réussi, du moins jusque là, à contenir les attroupements et à éviter un blocage éventuel par des poids lourds.
Consultez notre dossier pour toutes les informations sur le «convoi de la liberté»
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— Service de police de la Ville de Québec (@SPVQ_police) February 3, 2022
RASSEMBLEMENT | Lors d’un rassemblement, les policiers du SPVQ sont là pour :
- assurer la sécurité des manifestants, des citoyens ainsi que des touristes;
- protéger le droit individuel de manifester pacifiquement et dans le respect de la loi;
Des opposants à la vaccination et aux mesures sanitaires, notamment des camionneurs, visent en effet à prendre d’assaut le périmètre de l’Assemblée nationale, où se déroulera aussi à proximité le Carnaval à compter de vendredi.
Dani, un vétéran, est là pour veiller sur un monument près de l’@AssnatQc afin « d’en assurer le respect » explique-t-il. @NoovoInfo pic.twitter.com/OI60ldxzys
— Philippe Couture (@philcout7) February 3, 2022
On rapportait qu’un convoi de plusieurs dizaines de véhicules en provenance du Saguenay–Lac-Saint-Jean avait fait halte à Stoneham-et-Tewkesbury, à la sortie de la réserve faunique des Laurentides, plutôt que de filer jusqu’à Québec.
Parmi la vingtaine de protestataires réunis devant le parlement, certains brandissaient des drapeaux canadiens. Sur une des affiches, on pouvait lire: non aux dictateurs.
L’esplanade devant le parlement a été complètement interdite à la circulation. Mais dans les rues aux alentours, on voyait parfois des camionnettes circuler avec des drapeaux et quelques véhicules klaxonner.
Des camions-citernes de la Ville de Québec, habituellement utilisés pour arroser les espaces verts, ont été garés deux par deux pour servir de bélier à plusieurs carrefours.
On les retrouvait notamment à l’angle de l’avenue Honoré-Mercier, qui mène devant le parlement, mais aussi plus bas sur la rue Saint-Louis, dans le Vieux-Québec, et plus haut sur la Grande-Allée.
Des barrages escamotables ont également été dressés sur la rue derrière le parlement.
Le premier ministre François Legault s’est entretenu avec le maire de Québec, Bruno Marchand, concernant la coordination des autorités, en cette fin de semaine du début du carnaval.
Par Twitter, M. Marchand a fait savoir qu’il était « très satisfait » de l’appel et qu’ils resteront en contact durant le week-end.
Je remercie M. Legault pour son appui.
— Bruno Marchand (@brunomarchand) February 3, 2022
La coordination sera importante cette fin de semaine pour que les citoyens et les touristes soient en sécurité et puissent participer et profiter du @CarnavalQc. Très satisfait de notre appel, nous resterons en contact au cours du weekend. https://t.co/BS1cgGqpMQ
Tout sera fait pour éviter que « les activités des citoyens soient affectées, incluant la fréquentation du Carnaval, des restaurants et des hôtels », a précisé M. Legault.
« On ne tolérera aucun grabuge », avait-il lancé en matinée.
« Les citoyens doivent être capables de fonctionner normalement. Faut que la société continue de fonctionner normalement », a-t-il ajouté en conférence de presse à Sherbrooke en après-midi.
L’opposition n’a pas réussi à savoir toutefois quelle sera la stratégie pour éviter une occupation ou un blocus prolongé de la Vieille-Capitale.
« Je n’ai pas entendu ce qu’elle va faire pour empêcher les camions de “jammer” Québec », a dit le député libéral Jean Rousselle.
« On ne peut pas se permettre de vivre la même situation qu’à Ottawa. Québec ne peut pas être paralysée pendant plusieurs jours. La ministre peut-elle nous assurer que le scénario d’Ottawa, ça n’arrivera pas ici, à Québec? »