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La nouvelle attestation d'assainissement entre Québec et la Fonderie Horne doit normalement être annoncée d'ici la fin novembre
La confiance règne chez les organisations citoyennes de Rouyn-Noranda qui réclament l'atteinte des normes québécoise sur l'environnement.
La Fonderie Horne bénéficiait d'une autorisation gouvernementale, en vertu d'une attestation d'assainissement maintenant échue depuis quelques jours, d'émettre jusqu'à 100 nanogrammes par mètre cube d'arsenic dans l'air ambiant de Rouyn-Noranda.
Maintenant, une nouvelle entente ministérielle doit en principe être annoncée dans quelques jours. Québec visait la fin novembre pour actualiser cet accord.
Le gouvernement a proposé au courant de l'été une réduction des émissions de 100 à 15 nanogrammes d'ici cinq ans en prenant soin d'indiquer que ce plan pourrait être modifié si la population venait à le rejeter.
La proposition n'a pas passé auprès d'organisations citoyennes. Les consultations publiques des derniers mois ont été unanimes. Les groupes exigent plutôt une diminution des émissions à 15 nanogrammes d'ici un an, avant d'atteindre les normes québécoises fixées à trois nanogrammes au bout de cinq ans.
«On a une certaine confiance. C'est l'échéancier le problème. Attendre cinq ans pour se rendre à 15, ça serait exagéré. Le 15 peut être une marche pour se rendre à trois. On imagine que tu ne peux pas faire ça du jour au lendemain. On comprend bien. Il ne faut pas jouer là-dessus longtemps parce que le 15 n'est pas si sécuritaire que ça.»
- Nicole Desgagnés, co-porte-parole du Comité arrêt des émissions toxiques de Rouyn-Noranda (ARET)
La Fonderie Horne a quant à elle soumis un plan d'action évalué à un peu plus de 500 M$ pour réduire à 15 nanogrammes ses émissions d'ici l'été 2027, se pliant donc à la première proposition gouvernementale.