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Les deux leaders devaient tenir une conférence de presse après leurs entretiens.
Le président de la France, Émmanuel Macron, a déclaré jeudi qu'il souhaitait tracer une voie commune avec la Chine sur la paix en Ukraine avant sa rencontre à Pékin avec son homologue chinois, Xi Jinping.
Les deux leaders devaient tenir une conférence de presse après leurs entretiens.
Plus tôt, des responsables français ont déclaré que le président Macron demanderait à Xi Jinping d’utiliser l'influence de la Chine auprès du président de la Russie, Vladimir Poutine, pour promouvoir la paix en Ukraine, mais que le chef de l’Élysée ne s'attendait à aucun changement majeur dans la position de la Chine.
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Les présidents Xi et Poutine ont déclaré la semaine dernière que leurs gouvernements avaient une «amitié sans limites» avant l'attaque de Moscou en février 2022 contre l'Ukraine. Pékin a refusé de critiquer le Kremlin mais a tenté de paraître neutre et a appelé à un cessez-le-feu et à des pourparlers de paix.
Le gouvernement de Xi considère la Russie comme une source d'énergie et comme un partenaire pour s'opposer à ce que les deux considèrent comme la domination américaine sur les affaires mondiales. La Chine est aussi le plus gros acheteur de pétrole et de gaz russes, ce qui contribue à soutenir les revenus du Kremlin face aux sanctions occidentales.
Émmanuel Macron a déclaré lors d'une réunion avec le numéro deux du Parti communiste chinois, le premier ministre Li Qiang, qu'il souhaitait parler de l'Ukraine, mais aussi de tous les conflits majeurs et des situations difficiles dans le monde. «La capacité de partager une analyse commune et de construire une voie commune est essentielle», a-t-il précisé.
Le premier ministre Li a soutenu qu'il y aurait probablement un large consensus entre les présidents Macron et Xi, mais il n'a donné aucune indication sur la volonté de Pékin de faire pression sur Moscou pour faire la paix.
Lors de cette rencontre, le président français était accompagné de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une démonstration d'unité européenne dans les relations avec Pékin.
Mercredi, les 31 pays membres de l'OTAN, dont le Canada, ont évoqué de graves conséquences si la Chine commençait à envoyer des armes et des munitions à la Russie. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a précisé que donner une aide létale serait une erreur historique.