Au terme de sa première rencontre avec la nouvelle ministre de l'Éducation, Sonia LeBel, le président de la CSQ, Éric Gingras, a senti «une volonté d'apaiser» le milieu de l'éducation, ébranlé par les restrictions budgétaires et les changements de cap. Il attend toutefois de voir si cette volonté d'apaisement se traduira en gestes concrets.
Cette première rencontre entre la grande centrale du milieu de l'éducation et la nouvelle ministre a duré une heure et demie, a noté M. Gingras, en entrevue, jeudi matin.
Il a dépeint «une relation de confiance» qui s'était établie entre la CSQ et la ministre LeBel, depuis la dernière négociation des conventions collectives 2023-2028, lorsqu'elle présidait le Conseil du trésor.
Il n'a toutefois pas été question de reculer sur les restrictions budgétaires qui restent encore dans le milieu de l'éducation, puisque celles-ci, qui devaient totaliser 570 millions $, ont été ramenées à 540 millions $.
La centrale a rencontré la ministre de l'Éducation avec ses fédérations des professionnels, du soutien et des enseignants, qui ont traité des problèmes de violence à l'école et des postes vacants qui ne sont pas remplacés, ce qui entraîne une surcharge de travail pour les autres et des lacunes dans les services aux élèves.
La relation entre la CSQ et la nouvelle ministre de l'Éducation part donc «du bon pied», mais M. Gingras attend «de voir les gestes concrets, quand vient le temps d'apaiser le milieu et de travailler avec nous».
