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«Le fait de souligner cet évènement est laissé à la discrétion des enseignantes et des enseignants», indique-t-on.
Les enseignantes de l’école primaire de La Chanterelle, à Québec, ayant décidé de remplacer les fêtes des Mères et des Pères par la «fête des Parents» dans leur classe, ont reconsidéré leur décision, a appris Noovo Info mercredi.
Dans une réponse par courriel, le Centre de services scolaire de la Capitale a révélé que les enseignantes concernées allaient plutôt proposer aux élèves de «réaliser un bricolage à remettre à leur maman ou à une figure maternelle importante à l’occasion de la fête des Mères».
«Tout d'abord, les fêtes des Mères et des Pères ne se retrouvent pas au calendrier des activités de l’école, indique-t-on. Le fait de souligner cet évènement est laissé à la discrétion des enseignantes et des enseignants.»
Jean-Simon Bui est revenu sur la polémique lors du bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Étienne Fortin-Gauthier. Voyez ses explications dans la vidéo liée à l'article.
Rappelons que des enseignantes de l’établissement scolaire avaient envoyé un courriel à des parents d’élèves de deuxième année, mardi, expliquant que des classes avaient pris la décision de ne pas souligner la fête des Mères ainsi que la fête des Pères.
Une décision qui avait été dénoncée par plusieurs personnes, dont le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime. Une capture d’écran de la lettre envoyée aux parents avait d’ailleurs largement circulé sur les réseaux sociaux.
En réponse aux nombreux commentaires, le Centre de services scolaire de la Capitale a répondu sur les réseaux sociaux que l’intention des enseignantes n’était pas d’abolir la fête des Mères, mais plutôt d’inclure les enfants n’ayant pas de mère ou de père dans les célébrations.
«Il est clair que pour le CSS que cette initiative a pour fondement une intention bienveillante de la part des enseignantes à l’endroit des élèves de leur classe. Mais de toute évidence, leur communication était malhabile et a pu être mal comprise et mal interprétée et nous en sommes désolés», a écrit le Centre de services scolaire de la Capitale, qui affirme que la décision des enseignantes n’avait pas été soumise à la direction de l’école.
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, avait par ailleurs répondu après avoir été interpelé par M. Duhaime sur les réseaux sociaux, affirmant que l’objectif n’était pas du tout de faire disparaître la fête des Mères ni celle des Pères. «Et il n’en sera jamais question non plus», a écrit le député de Lévis sur Twitter.