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102 députés présents au Salon bleu ont appuyé la motion demandant «que l'Assemblée nationale reconnaisse que la mission fondamentale des Centres locaux de services communautaires CLSC inclut la prestation de services à la population locale.
Le gouvernement de la Coalition avenir Québec a appuyé, jeudi matin, une motion lui demandant de «maintenir l'intégralité de la mission actuelle des CLSC» dans sa nouvelle réforme du système de santé. Cette motion déposée la veille par Québec solidaire a été adoptée sans opposition.
Au total, ce sont 102 députés présents au Salon bleu qui ont appuyé la motion demandant «que l'Assemblée nationale reconnaisse que la mission fondamentale des Centres locaux de services communautaires CLSC inclut la prestation de services à la population locale en fonction de leurs besoins dans leur milieu de vie, à l'école, au travail ou à domicile».
Elle mentionne aussi «que l'Assemblée nationale demande au gouvernement de maintenir l'intégralité de la mission actuelle des CLSC dans le projet de loi n° 15, notamment, la responsabilité populationnelle.»
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Cette motion avait été déposée mercredi par le porte-parole de Québec solidaire en matière de Santé, Vincent Marissal. Ce dernier disait craindre de voir la CAQ mettre «le dernier clou dans le modèle des CLSC».
Le député de Rosemont dénonçait l'abandon du concept de «mission» dans le PL15. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, propose dans sa réforme d'abandonner les concepts de «centres» et les missions qui leur sont confiées pour adopter une approche par «services» qui doivent être donnés aux usagers.
Ainsi, selon la réforme, la future société d'État appelée Santé Québec pourrait abolir tous les «centres», incluant les CLSC, CHSLD ou centre hospitaliers, à condition de maintenir les services à la population.
Mercredi, le ministre Dubé a tenté de rassurer le député solidaire en affirmant avoir la volonté de «solidifier» les CLSC. Il a soutenu que la lecture faite par M. Marissal était une erreur de perception.
Le ministre a insisté sur la volonté du gouvernement d'offrir plus de flexibilité aux gestionnaires du réseau dans l'organisation des services à l'intérieur de leurs établissements.
Par voie de communiqué, Vincent Marissal s'est réjoui de l'appui massif derrière sa motion. Il a réitéré que «les CLSC sont des piliers dans toutes nos régions».
En qualifiant le réseau de modèle «qui a fait ses preuves», le député a promis de «veiller au grain pour s’assurer que l’engagement du ministre se concrétise dans le projet de loi».