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«Record Store Day»: top 5 des vinyles à acheter (avec Salomé Leclerc)
L'artiste nous présente les cinq vinyles qu'il faut absolument se procurer, selon elle.
Les puristes de la musique ont encerclé la date du 23 avril depuis un petit moment : cette date coïncide cette année avec le Record Store Day. Ce rendez-vous annuel, où le vinyle est souvent roi, est organisé par et pour les disquaires indépendants afin d’encourager le public à visiter leurs boutiques.
Pour cette 15e édition du Record Store Day, nous avons demandé à Salomé Leclerc de nous parler de son rapport au vinyle et de nous présenter les cinq albums qu’il fallait, à son avis, absolument se procurer pour l’occasion.
«Je ne dirais pas que je suis une grande consommatrice de vinyles, mais j’aime beaucoup en écouter. J’aime beaucoup le rituel d’écouter un vinyle, de placer la face A, de changer pour la face B… Je trouve aussi que l’objet est super beau», explique la musicienne.
D’ailleurs, à l’exception de son premier album — et pour une raison qui lui échappe encore —, tous ses longs jeux sont disponibles en vinyles. Elle n’exclut d’ailleurs pas de le rendre disponible sous cette forme dans le futur.
C’est que l’objet en soi occupe une place toute particulière dans le cœur de Salomé.
«Quand j’écris les chansons de mes albums et quand vient le temps de penser à leur ordre, j’ai toujours le vinyle en tête, explique-t-elle. J’ai toujours l’idée de faire une face A et une face B. J’essaie de timer mes albums pour qu’ils fonctionnent bien sur un vinyle, pour que ça soit une durée l’fun et que la dernière chanson de la face A boucle une première boucle. Même chose pour la dernière chanson de l’album.»
Salomé estime d’ailleurs avoir vendu davantage de vinyles que de CDs: «On peut comprendre que les gens ont moins en moins de plateformes pour écouter les CDs. On dirait aussi que le vinyle est resté ancré dans la tradition des gens. Je pense que le vinyle va toujours garder sa place parce que l’objet est beau et que c’est une tradition.»
5 vinyles chouchous
Voici les cinq vinyles 100 % québécois à se procurer absolument pour le Record Store Day selon Salomé Leclerc.
1. Sweet Montérégie, Alex Burger
«Je l'ai choisi parce que premièrement c'est vraiment une grande et belle découverte de la dernière année. Je trippe vraiment sur ses textes. Je trouve que c’est hyper rafraîchissant et que ça amène quelque chose de fun dans le décor musical québécois. On écoute ça et on se sent bien. Musicalement, on a l’impression que c’est simple, mais justement, c’est signe qu’il y a un gros travail derrière tout ça. Pour le printemps, c’est un bon album à écouter.»
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«Je dirais que ça me rend jalouse d’écouter son album. J’ai beaucoup aimé son premier disque et je trouve qu’avec celui-là, elle va plus loin et qu’elle va ailleurs, surtout. Elle s’assume complètement, que ça soit dans la voix ou dans les textes. Musicalement, son équipe et elle ont fait un travail de feu aussi. C’est très rafraîchissant aussi. Je trouve que sur cet album, elle a osé et c’est l’fun, ça m’inspire beaucoup. Il y a une liberté là-dessus. Il y a aussi une super recherche de textures sonores sur cet album.»
3. Pissenlit, Antoine Corriveau
«Je sais que pour cet album, Antoine a fait beaucoup de travail en studio, à faire beaucoup de manipulations, à bricoler. Il a osé lui aussi et ça paraît par rapport à ses albums d’avant. Il y a de super chansons sur cet album. Mon coup de cœur sur ce disque est la chanson En Corolla au Canada. C’est la dernière de l’album.»
«Je ressors souvent cet album quand on me demande des influences et des inspirations. Je le ressors maintenant, parce que je trouve que ce disque n’a pas reçu la reconnaissance qu’il méritait. C’est un disque qui est quand même assez smooth. En vinyle, on dépose l’aiguille sur le disque, on se sert un verre de vin rouge et la vie est belle. C’est un album qui est super sensible, qui est super touchant. Catherine a une super poésie.»
«Je ne pouvais pas passer à côté de Patrick Watson pour cet exercice. Pour moi, c’est un disque passe-partout. À chaque fois que je me poste devant ma table tournante et que je ne sais pas quoi écouter, je vais mettre Wave de Patrick Watson. Ça fitte pour un souper avec des amis, ça fitte pour un vendredi tranquille, des fois je l’écoute pour aller courir. C’est comme un disque qui s’adapte et qui nous fait sentir bien. L’expérience vinyle est vraiment parfaite.»
Au cours des prochains mois, Salomé Leclerc sera de passage dans plusieurs salles de spectacle du Québec. Pour consulter les dates de ses spectacles, consultez son site web.