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Quels sont les prochains objectifs économiques de Québec?
Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a participé à une conférence de la Chambre du commerce du Montréal métropolitain (CCMM).
C'était l'occasion pour le ministre Fitzgibbon de faire un bilan économique et de dévoiler ses prochains objectifs pour le Québec.
(1/4) Causerie à la Une @CN_CommFR avec @MinFitzgibbon : "La relance est réussie. Il reste à relancer le centre-ville de Montréal, mais on est sur la bonne voie. Les incertitudes actuelles sont liées à l'inflation et la pénurie de main-d'œuvre" - @MichelLeblanc20 #CCMM pic.twitter.com/MuqB1cUW9e
— Chambre de commerce (@chambremontreal) May 13, 2022
«Malgré l’inflation dont on parle tous, les Québécois s’enrichissent plus vite que leurs voisins depuis notre arrivée. On a beaucoup parlé du PIB par habitant qui s’est amélioré, mais c’est vrai aussi si on regarde les salaires. Sur la même période de 2018 à 2022, l’écart avec l’Ontario a baissé de 10% à 8%», a-t-il déclaré devant la Chambre.
(2/4) Causerie à la Une @CN_CommFR avec @MinFitzgibbon : "Les Québécois s'enrichissent plus vite que leurs voisins. En 4 ans, les salaires ont augmenté de 20%. On veut continuer pour réduire les écarts de richesse avec l'Ontario" - @MinFitzgibbon pic.twitter.com/5Z3e6SDZvD
— Chambre de commerce (@chambremontreal) May 13, 2022
Dans son allocution, il a notamment souligné qu’il fallait investir dans les programmes sociaux et l’éducation pour contrer la pénurie de main-d'oeuvre.
«Mon rôle est d’enrichir les Québécois, mais notre objectif à tous est de préparer l’avenir», a-t-il ajouté.
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À l'approche des élections provinciales, son discours arborait un air préélectoral.
«Ce n’est pas simple de trouver comment on va éliminer cet écart de richesse, un phénomène qui existe depuis plusieurs générations. […] Après quatre ans en politique, je sais qu’on va combler cet écart de richesse, surtout si on mise sur la bonne équipe gouvernementale en octobre prochain», a-t-il lancé devant la CCMM.
Il souhaite ainsi s'attarder sur trois principaux objectifs, qui sont l’éducation, l’innovation ainsi que l’utilisation de l'énergie verte et renouvelable, pour améliorer l’économie québécoise.
(4/4) Causerie à la Une @CN_CommFR avec @MinFitzgibbon : "On a un grand enjeu de productivité au Québec. Nous avons progressé, grâce à la numérisation, mais il continuer. Notre gouvernement veut favoriser la productivité et l'innovation verte" - @MinFitzgibbon pic.twitter.com/hz1DzGA6op
— Chambre de commerce (@chambremontreal) May 13, 2022
«Nos talents, notre ingéniosité et notre énergie verte, ce sont nos plus grandes forces économiques», a-t-il précisé dans son discours.
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— Pierre Fitzgibbon (@MinFitzgibbon) May 13, 2022
On a ce qu'il faut pour être des champions en innovation. Mais il faut transférer notre savoir vers les entreprises, faire le trait d'union entre l'idée et le marché. On a les outils pour stimuler l'investissement des entreprises, j'ai annoncé aujourd'hui le nouveau Essor.
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— Pierre Fitzgibbon (@MinFitzgibbon) May 13, 2022
Avant, on baignait dans les surplus d’électricité. Maintenant, la demande excède largement notre capacité de production. Il faut réfléchir à un meilleur usage. Commençons par brancher notre économie, d’abord pour les québécois, puis pour être les premiers à se décarboner.
Et l’immigration?
Récemment, le gouvernement Legault a demandé à Ottawa la fermeture du chemin Roxham. L'immigration était aussi au coeur de la discussion devant la CCMM.
#Ccmm
— Pierre Fitzgibbon (@MinFitzgibbon) May 13, 2022
Main-d’œuvre : remettons le débat en perspective. D’abord, il faut attirer, retenir et former nos talents. Ça passe par nos jeunes, nos travailleurs expérimentés. L’immigration est un bassin additionnel, mais le plus gros levier, c’est l’augmentation de la productivité.
Le ministre Fitzgibbon a notamment affirmé qu’il rejetait l’augmentation non-contrôlée de l’immigration permanente.
«Cette semaine, le Conseil du patronat demandait qu’on hausse les seuils d’immigration permanente à 80 000. Ce n’est pas souhaitable et ça n’arrivera pas [....] On veut augmenter l’immigration temporaire. On a aussi un bassin important d’immigrants économiques qui vont pouvoir travailler. Il y a actuellement près 50 000 travailleurs qualifiés et un peu plus de 19 000 gens d’affaires dont les dossiers traînent toujours du côté du fédéral», a déploré le ministre Fitzgibbon.
«Il n’y a pas de recette magique pour régler la pénurie de main-d’œuvre. Ça passe d’abord, et surtout, par la productivité. Ça aussi passe beaucoup par la formation et ça passe aussi par l’immigration», a-t-il affirmé.