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«Maintenir le système en place, c’est lancer notre argent public par les fenêtres», a lancé le député solidaire Sol Zanetti.
Dans un objectif de «faciliter la vie des Québécois» et «d’assurer l’autonomie fiscale», le député solidaire Sol Zanetti réclame de passer à un système de rapport d’impôt unique.
Le dédoublement entre Revenu Québec et l’Agence du revenu du Canada (ARC) coûte «près de 425 millions de dollars par année», avance le député en matière de Souveraineté. Ce montant concorde également avec l’analyse de l’Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et des indépendances nationales de 2019.
«Maintenir le système en place, c’est lancer notre argent public par les fenêtres», a-t-il soutenu par communiqué.
Ce changement permettrait des économies aux entreprises et, à moindre échelle, aux particuliers.
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De plus, M. Zanetti argumente qu’un système d’impôt unique serait un moyen de «ramener plus de pouvoirs au Québec».
«C’est la meilleure façon de maintenir un rapport de force face à Ottawa et de protéger l’autonomie fiscale du Québec pour être en mesure d’agir par nous-mêmes, par exemple dans la lutte à l’évasion fiscale», a ajouté le député de Jean-Lesage.
En janvier 2021, le Bloc québécois avait proposé un projet de loi pour un rapport d’impôt unique qui aurait été administré par la province du Québec.
«Les Québécois en ont assez d’être les seuls à remplir deux déclarations de revenus et veulent qu’il n’y en ait qu’une, administrée par Québec. Cela simplifiera la vie des gens et des entreprises», pouvait-on lire dans la déclaration du parti datée du 28 janvier 2021.
En effet, le Québec est la seule province canadienne à remplir deux rapports d'impôts depuis que le premier ministre Maurice Duplessis a introduit l'impôt provincial sur le revenu en février 1954.
Le projet de loi du Bloc avait été défait à Ottawa par la suite. Il avait obtenu l’approbation du Parti conservateur du Canada, mais n’avait pas pu convaincre les libéraux et les néo-démocrates.
«La CAQ avait d'ailleurs promis de le faire, en 2015, avant de se faire élire. C'était une des choses qu'ils montraient comme une promesse forte de leur engagement pour une gouvernance plus nationaliste, mais finalement, ils ne sont jamais allés jusqu'au bout», a rappelé M. Zanetti.
Avec des informations de la Presse canadienne.