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L'entente de principe quant au renouvellement de la convention collective met fin à la troisième grève qu'avaient entreprise ces ingénieurs, qui sont à l'emploi des différents ministères, surtout au Transport.
Québec vient finalement de conclure une entente de principe avec le syndicat qui représente les 1800 ingénieurs à l'emploi du gouvernement.
Le président de l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ), Marc-André Martin, a confirmé l'information, en entrevue avec La Presse canadienne mardi.
La troisième grève que l'APIGQ avait amorcée a donc pris fin sur l'heure du midi mardi.
Entente de principe entre le gouvernement et les ingénieurs de l'État. Ces derniers affirmaient que l'expertise en génie au sein de l'état québécois est en fort déclin en raison du grand écart entres les conditions au public vs privé. #polqc #NoovoInfo https://t.co/2FddXtsEBe
— Simon Bourassa (@Simon_Bourassa) July 19, 2022
Auparavant, ces ingénieurs avaient débrayé une première fois à compter du 22 avril, une deuxième fois à compter du 1er juin, puis une troisième fois à compter du 21 juin. Entre chaque grève, les parties avaient repris les discussions, sans parvenir à s'entendre.
Cette fois, les négociations ont repris à la fin de la semaine dernière, puis elles se sont poursuivies à compter de lundi midi, jusqu'à la nuit de lundi à mardi. Et cette fois a été la bonne.
«C'est une entente globale, au complet, tout ce qui est normatif et salarial», a souligné M. Martin. Il n'a pas voulu donner davantage de détails, puisque ses membres n'ont pas eux-mêmes été informés du contenu de l'entente de principe.
Les membres seront appelés à se prononcer à l'occasion d'une assemblée virtuelle, jeudi.
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La rémunération, en lien avec la classification de ces ingénieurs, était au coeur du litige. Québec voulait créer une classification d'ingénieur senior, mais les parties ne s'entendaient pas à savoir comment la définir, selon quels paramètres, et qui pourraient s'en prévaloir.
Les négociations ont été laborieuses. Le 21 juin, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, avait souligné que Québec en était à sa 10e offre au syndicat des ingénieurs.
M. Martin s'en dit somme toute satisfait. «Une bonne négociation se solde lorsque chacune des parties pense qu'elle a laissé tomber un gros morceau», lance-t-il.
L'APIGQ représente 1800 ingénieurs à l'emploi du gouvernement, dont 1200 à l'emploi du ministère des Transports. Les autres sont à l'emploi du ministère de l'Environnement, puis des autres ministères.
La grève a d'ailleurs eu beaucoup de répercussions sur les chantiers de construction de génie civil et voirie relevant du gouvernement du Québec, puisque les ingénieurs du gouvernement doivent veiller à la surveillance de ces chantiers. Des délais ont été encourus, au grand dam des entrepreneurs en construction concernés.