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Les 240 sages-femmes concernées travaillent dans 19 maisons des naissances. Le contenu de l'entente n'a pas été dévoilé, le regroupement en gardant la primeur pour ses membres.
Québec s'est entendu sur le renouvellement de son entente avec le Regroupement des sages-femmes.
Le regroupement représente près de 250 sages-femmes, en tenant compte des nouvelles diplômées, dont 180 sont actives présentement. Elles travaillent dans 19 maisons de naissance.
«L'entente va dans le bon sens, c'est un bon pas pour l'amélioration des conditions de travail, qui tient compte de la réalité du travail des sages-femmes» a conclu en entrevue Amaili Jetté, vice-présidente du regroupement.
Le contenu de l'entente n'a pas été dévoilé, puisque les membres n'en ont pas encore pris connaissance. Une assemblée doit être tenue «dans quelques semaines» pour leur permettre de se prononcer sur celle-ci.
Mme Jetté se dit somme toute «fière du travail accompli».
Les questions des salaires, de la reconnaissance de l'autonomie professionnelle des sages-femmes et des exigences quant à leur disponibilité faisaient partie du litige. Le regroupement voulait ainsi négocier des mesures d'attraction et de rétention. «L'entente qui a été conclue est un bon pas dans ce sens-là», a opiné Mme Jetté.
Ces sages-femmes avaient tenu des manifestations, des campagnes de sensibilisation et écrit des lettres ouvertes, à titre de moyens de pression, mais pas de débrayage.
Pour les fins de la négociation, le regroupement est épaulé par la Fédération des professionnels, qui est affiliée à la CSN.
Québec s'est aussi montré satisfait de l'entente conclue avec le regroupement des sages-femmes. L'entente «prévoit des orientations porteuses en ce qui concerne l'accès aux services pour l'ensemble de la population. Je tiens à souligner l'excellence des soins prodigués par les sages-femmes», a commenté la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, dans un communiqué.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux Christian Dubé, quant à lui, a noté que l'entente «permet une reconnaissance accrue de la contribution des sages-femmes tout en favorisant leur disponibilité».
«Les sages-femmes jouent un rôle majeur auprès des futures mères, notamment par la relation de confiance qui s'établit. Les mesures négociées permettront ainsi une continuité dans les soins offerts aux femmes, tout au long des étapes entourant la naissance de leur enfant», a ajouté le ministre Dubé.