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En plein cœur des travaux de consultations sur la réforme du réseau de la santé, le ministre Christian Dubé a déclaré que Québec allait exiger d'avoir accès aux informations financières des entreprises de services ambulanciers.
En plein cœur des travaux de consultations sur la réforme du réseau de la santé, le ministre Christian Dubé a déclaré que Québec allait exiger d'avoir accès aux informations financières des entreprises de services ambulanciers.
Alors qu'il échangeait avec la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, le ministre a annoncé mercredi que la négociation d'une nouvelle convention de services avec les services ambulanciers était conditionnelle à un accès transparent à leurs données financières.
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La vérificatrice générale venait de souligner l'exemple des services ambulanciers en les décrivant comme des entreprises privées réfractaires à transmettre leurs informations de manière transparente. Elle dénonçait cette manière de faire de partenaires privés en santé et craignait qu'on l'empêche de faire son travail dans le futur.
Selon Mme Leclerc, les entreprises ambulancières plaident que leur financement n'est pas sous forme de subvention, mais plutôt sous forme d'achat de services.
En réaction, le ministre Dubé a promis de remédier au problème. Il a déclaré que «le renouvellement de leur convention va être conditionnel à la réception des états financiers».
Il a en a rajouté en disant que «si on ne s'entend pas, on va décréter que l'entente doit avoir des états financiers».
«Comme vous l'avez bien dit, ces gens-là reçoivent 100 %, ou à peu près, de leurs contributions (du gouvernement)», a conclu le ministre en s'adressant à la vérificatrice générale.
Le Québec compte 58 entreprises ambulancières liées par 76 contrats de services avec le réseau de la santé.