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Ce classement ordonne trente villes canadiennes selon leur performance vis-à-vis une dizaine d'indicateurs déterminés lors du Sommeil du travail urbain de 2019, notamment l'action climatique, la diversité et l'inclusion, l'équité, etc.
Quatre villes du Québec font partie des dix noyaux urbains les plus attirants pour les jeunes travailleurs, a révélé le plus récent Indice du travail urbain, réalisé par l'organisme Youthful Cities en collaboration avec la Banque Royale du Canada.
Ce classement ordonne trente villes canadiennes selon leur performance vis-à-vis une dizaine d'indicateurs déterminés lors du Sommeil du travail urbain de 2019, notamment l'action climatique, la diversité et l'inclusion, l'équité, les possibilités d'emploi pour les jeunes, l'éducation et la formation, l'économie urbaine, l'esprit d'entrepreneuriat, le coût de la vie, le transport et les services de santé.
Si Toronto s'est positionnée en tête du classement, Montréal occupe la deuxième place. La région métropolitaine d'Ottawa/Gatineau, Québec et Laval se situent respectivement aux 6e, 8e et 9e rangs.
Selon le rapport de Youthful Cities, Montréal s'est démarquée en raison de son offre de transport collectif et son offre de mobilité durable. « Son réseau de transport en commun offre l'horaire de disponibilité le plus élevé, [une application] pour la gestion des trajets, de solides caractéristiques de sécurité comme des boutons de détresse et un programme d'arrêts de nuit, et une grande commodité d'accès à l'aéroport. Montréal a aussi obtenu les meilleurs résultats au chapitre des pistes cyclables et du potentiel piétonnier», peut-on lire dans le communiqué dévoilant les résultats de l'étude.
L'esprit d'entrepreneuriat de ses résidents, les gestes posés pour contrer les changements climatiques de même que les nombreuses possibilités de formation et la qualité de l'éducation y étant prodiguée ont aussi pesé dans la balance. L'étude révèle que Montréal et Toronto sont les villes qui ont financé le plus les jeunes entreprises en 2022, avec trois milliards de dollars en investissements chacune. La métropole québécoise est aussi celle qui compte le plus d'accélérateurs entrepreneuriaux par habitant.
Youthful cities souligne toutefois que Montréal serait la quatrième ville la plus faible quand on s'attarde au nombre de professionnels en santé mentale par habitant. Un reproche similaire est formulé à Laval, qui finit bonne dernière au classement quant au nombre de professionnels de santé par habitant.
Les villes du Québec se sont distinguées pour leur accès numérique, entre autres attribuable au nombre d'endroits offrant du Wi-Fi gratuitement et pour l'abordabilité des services internet et de téléphonie cellulaire; Montréal et Québec se classent d'ailleurs deuxième et troisième au pays en la matière.
Par ailleurs, Laval, Québec et Ottawa/Gatineau seraient les trois villes les plus abordables, selon l'enquête.
On mentionne cependant que même si toutes les villes québécoises étudiées se sont taillé une place dans le top 10 du classement, aucune de celles-ci n'a obtenu de bons résultats du côté des indicateurs de l'économie municipale et de la santé, «avec des scores inférieurs au 50e percentile».
La Ville de Québec s'est classée au dernier rang en ce qui a trait à ses services de santé. On souligne également qu'elle dispose d'un des nombres les plus faibles de banques alimentaires par habitant.
Le classement vise à faire prendre conscience aux dirigeants des villes et aux employeurs des aspects que les jeunes travailleurs recherchent afin qu'ils entament «un dialogue national sur l'avenir du travail en milieu urbain et sur le rôle de premier plan que jouent les jeunes pour façonner cet avenir».
« Alors que la reprise post-pandémie se poursuit, le marché du travail pour les jeunes adultes demeure précaire. Ils devront continuer de faire des choix de carrière tenant compte des environnements de travail, des changements sectoriels émergents, des salaires et de l'inflation, et ces choix se répercuteront à leur tour sur leur mode de vie et sur leur contribution à la ville où ils décideront de s'établir », a commenté Raj Dhaliwal, le responsable de Youthful Cities, une organisation invitant les jeunes de 15 à 29 ans à réfléchir à des solutions aux problèmes de leurs villes.