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Ces conflits de travail sont en lien avec une négociation coordonnée que mène la Fédération du commerce.
Un premier règlement se fait toujours attendre dans le secteur de l'hôtellerie alors que quatre hôtels étaient touchés par un conflit de travail vendredi.
Les syndiqués de l'hôtel Hilton à Laval sont en grève jeudi et vendredi, alors que ceux des hôtels Bonaventure à Montréal et Pur à Québec ont déclenché une grève illimitée au cours des derniers jours.
Par ailleurs, les syndiqués du Marriott Château Champlain ont été mis en lock-out par l'employeur jusqu'au 1er octobre, indique vendredi la CSN.
Ces conflits de travail sont en lien avec une négociation coordonnée que mène la Fédération du commerce, affiliée à la CSN. Par cette négociation coordonnée, les syndicats se consultent l'un l'autre, même s'ils ont des employeurs différents. La fédération cherche à obtenir un premier règlement, pour tenter ensuite de l'exporter auprès d'un autre employeur. Jusqu'ici, aucun règlement n'est intervenu, bien que la négociation dure depuis des mois.
Le salaire et les assurances collectives sont parmi les principaux points en litige.
Les syndiqués revendiquent 36 % d'augmentation salariale sur quatre ans, dont 15 % dès la première année. Ils estiment avoir fait des sacrifices durant la pandémie pour aider les hôteliers à affronter la crise et veulent maintenant un rattrapage.
Les hôteliers, de leur côté, affirment que leurs employés bénéficient déjà de bonnes conditions de travail et de salaires.