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Quand les accusations de plagiat soulèvent plusieurs questionnements
Deux artistes de renommée internationale ont été éclaboussés par des controverses au cours des derniers jours, eux qui ont été accusés de plagiat.
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En effet, les vedettes Ed Sheeran et Dua Lipa se retrouvent dans l’eau chaude, alors que des artistes les accusent d’avoir plagié leur œuvre musicale.
«Pour Ed Sheeran, c’est sérieux. Cette semaine, il a commencé son procès à la Haute Cour de Londres», a mentionné Claudine Prévost.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.
La chroniqueuse culturelle a expliqué à Noovo Info que le chanteur britannique pourrait perdre une coquette somme d’argent, en raison de son célèbre succès «Shape of You», qui se serait inspiré de «Oh Why», réalisé par l’artiste Sami Chokri et le producteur Ross O’Donoghue.
La popstar Dua Lipa est dans la même situation. Elle fait face à deux poursuites pour son single «Levitating», vidéoclip qui a été visionné près de 485 millions de fois sur YouTube.
La chanteuse originaire du Kosovo a été accusée le 1er mars dernier par le groupe de reggae Artikal Sound System d’avoir plagié l’un de leurs titres, «Live Your Life».
«C’est très similaire. Ça serait très étonnant qu’elle réussisse à s’en sortir», a lancé Claudine Prévost.
Dua Lipa a été poursuivie une semaine plus tard par les auteurs-compositeurs L.Russell Brown et Sandy Linzer pour les mêmes raisons.
Le «hit» d’Ed Sheeran a fait fureur à travers le globe, alors qu’il a été la plus vendu et le plus écouté en 2017, avance Mme Prévost.
«Ed Sheeran fait 24 millions d’euros en droits d’auteur par année avec sa chanson Shape of You, ce qui équivaut à 33 millions de dollars canadiens», a avancé l’animatrice de radio.
Le célèbre auteur-compositeur-interprète n’en est pas à ses premières frasques, lui qui a également été accusé de plagiat pour sa chanson «Photograph». Il avait été contraint «de verser 4,5 millions d’euros et de donner 35% des redevances futures».
«Ce genre de poursuites est vraiment devenu un enjeu pour les compagnies de disques aujourd’hui, soutient Mme Prévost. Ils engagent des avocats et des musicologues avant de sortir des gros titres pour s’assurer qu’il n’y aurait pas une autre pièce qui existe qui aurait des similitudes.»
«C’est pratiquement un exercice pratiquement impossible.»