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Paul St-Pierre Plamondon concède que le prochain gouvernement sera probablement majoritaire et issu de la CAQ. Il faut «des oppositions fortes», a-t-il plaidé.
Les derniers moments de la campagne du Parti québécois (PQ) ne seront pas consacrés à parler des questions pécuniaires, a dit le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, lors du dernier jour de campagne avant le scrutin.
Questionné sur une vidéo d'appel au vote du chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, où il rappelle sa promesse d'envoyer des chèques aux citoyens s'il est élu, le chef péquiste a dit qu'il n'avait pas l'intention de conclure cette campagne, qui est à son 36 jour, sur la même note. «Quand on a une vision d'avenir, quand on a un projet de société, on ne parle pas de chèque. On parle de la vision, de l'avenir «, a-t-il dit lors d'une mêlée de presse dans le cadre d'un rassemblement dans un parc à Saguenay.
«Vous ne nous verrez jamais terminer notre campagne en parlant de chèque. Vous allez voir le Parti québécois conclure une belle campagne en parlant de convictions.»
Pour son dernier blitz électoral, le chef du PQ demande aux électeurs de faire de sa formation une opposition forte face à un potentiel gouvernement majoritaire de la Coalition avenir Québec (CAQ).
Le chef concède que le prochain gouvernement sera probablement majoritaire et issu de la CAQ. Il faut «des oppositions fortes «, plaidait-il plus tôtlors d'un arrêt éclair dans la ville de Gaspé.
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«La seule opposition qui veut renverser le déclin du français et interpeller la CAQ sur cet enjeu-là, a ajouté le chef péquiste. La seule opposition qui a démontré qu'on peut être efficace, intraitable, ferme sur les sujets importants tout en demeurant respectueuse et constructive. «
Le chef affirme que «tout est possible», même si un sondage Léger publié dans le «Journal de Montréal» place le PQ au troisième rang, au coude-à-coude avec Québec solidaire à 15%, derrière la CAQ et les libéraux et devant le Parti conservateur.
Le Parti québécois, qui était au dernier rang au début de la campagne, a gagné 6 points depuis le début de la campagne, toujours selon Léger. Les répondants sont 31% à affirmer que le PQ a mené la meilleure campagne. Cette proportion monte à 40% chez les francophones.
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Ce succès d'estime ne se reflète toutefois pas pleinement en intention de vote. M. St-Pierre Plamondon a tendu la main aux électeurs qui ont apprécié sa campagne. «Si vous aimez nos idées, si vous aimez notre ton, si vous aimez notre façon de faire de la politique, bien votez pour qu'il ait des oppositions fortes. «
Il a fait un appel aux électeurs caquistes qui ont aimé la campagne du PQ. «Si j'avais à résumer, je dirais que la CAQ n'a pas besoin de votre vote, mais l'indépendance, la défense du français, la défense de nos régions, oui.»
Par avion, la formation souverainiste a fait un blitz éclair dans trois bastions qui ont résisté à la vague caquiste de 2018. L'horaire du chef, qui a commencé à 6h30, s'est terminé sur les chapeaux de roue.
Son équipe et les journalistes, qui l'accompagnent, devaient être prêts à quitter l'Aéroport Saguenay-Bagotville à 16h30 pour respecter le temps de vol maximal des pilotes. Les portes de l'avion ont fermé à 16h29 pour le dernier vol de retour à Montréal.
Le chef péquiste a fait un premier arrêt à Gaspé en avant-midi, où une centaine de militants sont venus entendre le chef.
Sept-les, M. St-Pierre Plamondon a fait un arrêt dans un café où l'attendaient des dizaines de militants. Il a profité de son passage sur la Côte-Nord pour réitérer son engagement en faveur de la construction d'un pont sur la route 138 entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine.
Dans ces deux circonscriptions, Gaspé et Duplessis, la victoire péquiste de 2018 a été obtenue à l'arraché.
C'est à son dernier arrêt où M. St-Pierre Plamondon a reçu l'accueil le plus chaleureux. Des dizaines de militants l'ont accueilli comme une star à l'Aéroport Saguenay-Bagotville. Il s'est rendu dans un parc de Saguenay où il a fait une brève mêlée de presse suivie d'un bref discours.
Dans la circonscription de Jonquière, le député Sylvain Gaudreault, ancien ministre dans le gouvernement Marois, avait obtenu une majorité de plus de 4890 voix en 2018, mais il ne se représente pas. Caroline Dubé tente de lui succéder.