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Si les plaintes pour violence sexuelle sont en tête de liste à l'échelle provinciale, il en va de même dans la région de Montréal.
La violence sexuelle en milieu scolaire est le type de plainte le plus fréquent déposé auprès du Protecteur national de l'élève du Québec, selon de nouveaux chiffres.
Alors que l'institution nouvellement créée compile des données en vue de son rapport annuel, un représentant a déclaré que le traitement des plaintes au cours de la première année d'activité a été plus compliqué que prévu.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Alors que nous nous attendions peut-être à ce qu'il y ait un grand nombre de plaintes liées à la violence, à l'intimidation et à la violence sexuelle, comme le montrent ces chiffres, au fur et à mesure que nous traitons ces situations et que nous menons nos enquêtes, nous constatons qu'elles sont vraiment complexes en termes de nombre d'étudiants impliqués, d'événements divers qui se sont produits et de ce à quoi les écoles sont confrontées en ce moment», a déclaré Maia Aziz, représentante régionale des étudiants à Montréal, lors d'une interview lundi.
Mme Aziz fait partie des 17 protecteurs régionaux chargés d'assister le Protecteur national de l'élève.
L'avocat Jean-François Bernier a été nommé à ce poste en juin 2022 par le gouvernement du Québec à la suite de l'adoption de la loi 9. Il est chargé de traiter les plaintes des élèves et des parents concernant les établissements d'enseignement.
Les chiffres fournis à CTV News montrent que son bureau a reçu 1097 plaintes entre le 28 août 2023 et le 10 août 2024.
La majorité d'entre elles (10,74 %) concernaient des violences sexuelles.
Un peu moins de 8,5 % concernaient des intimidations et des violences autres que sexuelles.
Le troisième type de plainte le plus fréquent concerne les règles de conduite, les politiques et les règlements.
Selon Mme Aziz, si les plaintes pour violence sexuelle sont en tête de liste à l'échelle provinciale, il en va de même dans la région de Montréal.
«Le fait que nous recevions autant de plaintes, malheureusement, témoigne non seulement du besoin, mais aussi de la prise de conscience et de la volonté des gens de parler», a-t-elle déclaré, «C'est bien sûr le grand message. Les gens doivent connaître l'existence de ce recours afin de pouvoir en profiter, pour que nous puissions essayer de traiter ces situations aussi rapidement que possible et efficacement.»
Les nouveaux chiffres sont publiés au moment où les étudiants reprennent les cours pour l'année scolaire 2024-2025.
Le Protecteur national de l'élève devrait publier son premier rapport annuel au début de l'année 2025, ainsi que des recommandations à l'intention du ministère de l'Éducation.
Le mandat du Protecteur national des élèves couvre l'enseignement préscolaire, primaire et secondaire, ainsi que l'enseignement à domicile, la formation professionnelle et l'éducation des adultes.
Selon le gouvernement, il est chargé de défendre les «droits des quelque 1,3 million d'élèves et de leurs parents» dans la province.
Les élèves et les parents peuvent déposer une plainte en visitant le site Web du Protecteur national de l'élève.
Avec des informations de Jared Lackman-Mincoff de CTV Montreal.