Début du contenu principal.
Alain Lafontaine passe quant à lui l'éponge avec Richard W.Dober.
Surpris des propos tenus par Pascale Alberhne-Lahaie, en point de presse lundi, le maire de Trois-Rivières veut aller au fond des choses pour que tout le monde se sente en sécurité à l'Hôtel de ville. La conseillère du district des Rivières a affirmé être témoin de propos «violents, misogynes et racistes» de la part de collègues lors des discussions en huis clos. Elle a refusé d'en dire davantage, puisque les discussions ont eu lieu dans un contexte confidentiel.
Le maire Jean Lamarche affirme ne pas avoir fait les mêmes constats, mais il juge que la gravité des affirmations de Mme Albernhe-Lahaie exige une enquête interne. Il la demandera lui-même, selon la Loi sur les cités et villes du Québec.
Pascale Alberhne-Lahaie rencontrait les médias, quelques jours après la lettre ouverte publiée dans le quotidien régional par sept autres conseillers municipaux de Trois-Rivières. Daniel Cournoyer, Maryse Bellemare, Sabrina Roy, Pierre Montreuil, Jonathan Bradley, René Martin et Alain Lafontaine y dénonçaient l'attitude de leurs collègues à la table du conseil. Selon eux, les autres conseillers embourbent volontairement la machine et n'ont rien de concret à proposer. La lettre les invitait à mieux «travailler ensemble» pour le bien-être de la ville. Mme Albernhe-Lahaie a répliqué hier à cette lettre, en affirmant que pour mieux travailler en équipe, il faudra plus de transparence. Elle souhaite que les journalistes et les citoyens puissent assister aux discussions entre conseillers et que les huis clos soient réservés aux dossiers qui impliquent des informations confidentielles.
« J'ai pu constater ce que je considère personnellement être des propos violents, parfois misogynes et même racistes. Si on souhaite vraiment un avant et un après, ça passe par adopter un règlement au niveau de la transparence et que les citoyens puissent être témoins de nos échanges. »
Pascale Alberhne-Lahaie, conseillère du district des Rivières
Pascale Alberhne-Lahaie cite la ville de Sherbrooke en exemple. Elle compte s'inspirer de celle-ci pour présenter rapidement une résolution proposant la fin des huis clos. D'autres conseillers sont aussi sortis publiquement la semaine dernière pour demander plus de transparence, dont le conseiller du district Les Estacades, Pierre-Luc Fortin.
Par ailleurs, le conseiller du district des Forges, Alain Lafontaine, a décidé de ne pas porter plainte à la Commission municipale du Québec pour les menaces qu'il aurait reçues. Après discussion avec son homologue du district Marie-de-l’Incarnation, Richard W. Dober, il a décidé de passer l'éponge.
« Afin de contribuer significativement à cette volonté de travailler harmonieusement, je pose ce geste de mettre en pause les démarches entourant ma plainte. »
Alain Lafontaine, conseiller du district des Forges
La prochaine séance du conseil municipal de Trois-Rivières est le 6 septembre prochain.