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Yvon Deshaies est reconnu pour être un grand admirateur de Trump.
Une entreprise de Louiseville songe à retirer son financement à la Ville en raison des propos du maire Yvon Deshaies à l’endroit du président américain, Donald Trump.
Le fabricant de meubles québécois Canadel a toutefois mentionné qu’une décision finale n’avait pas été prise, alors que la compagnie s’était engagée à verser un montant de 150 000$ pour la construction d’un centre intérieur de pétanque.
Le président-directeur général de Canadel, André Giguère, a expliqué qu'en raison de la situation actuelle, il était important de prendre du recul pour prendre la meilleure décision.
«Appuyer le projet d’une personne qui appuie celui qui menace et méprise les Canadiens, ça n’a pas vraiment de sens», a lancé M. Giguère en entrevue avec Noovo Info.
M. Deshaies est reconnu pour être un grand admirateur de Trump, lui qui a salué la victoire du candidat républicain en novembre dernier.
En entrevue sur les ondes de TVA Nouvelles, le maire de Louiseville avait d’ailleurs confié qu’il serait fier d’accueillir le président des États-Unis dans sa municipalité.
«Je sais qu’il ne consomme pas de boisson, alors je prends un verre de lait à sa santé», avait-il lancé à la suite de l’élection présidentielle. «Il était là en 2016 et ça s’est quand même bien passé. [...] C’est son pays. [...] Puis nous, bien, on va devoir travailler avec lui.»
Malgré l’imposition des tarifs douaniers sur les produits canadiens, le maire Deshaies s’est porté à la défense de Trump, réitérant que le Canada et le Québec devaient être prêts à négocier avec les États-Unis.
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Lors d'un autre entretien avec l’animateur Benoît Dutrizac, le maire Deshaies dit toutefois craindre des pertes d’emplois en Mauricie, notamment chez les fabricants de meubles Canadel et Bermex.
«Pensez-vous que je vais être heureux si demain ils slackent du monde? Bien non! Bien non! J'espère que le gouvernement canadien va s'asseoir et va dire: écoutez, il y a moyen de s'entendre», avait-il répliqué.
De son côté, Canadel regarde cette guerre économique de près et s’attend à des impacts négatifs.
Chose certaine, «les consommateurs vont devoir payer pour ça», a déploré M. Giguère.
Au moment d’écrire ces lignes, le maire de Louiseville n’avait pas répondu à la demande d’entrevue de Noovo Info.
-Avec les détails d’Alice Trahan