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Les premiers témoins ont été appelés pour aider le tribunal à décider si le contenu des cellulaires des accusés Nicolas Daigle et de Massimo Siciliano pourra être déposé en guise de preuve.
Le juge Thomas Jacques a commencé à entendre, mardi, les requêtes préliminaires des avocats des deux ex-joueurs des Tigres de Victoriaville qui sont accusés d'agression sexuelle.
Les premiers témoins ont été appelés pour aider le tribunal à décider si le contenu des cellulaires des accusés Nicolas Daigle et de Massimo Siciliano pourra être déposé en guise de preuve.
Les deux hockeyeurs sont accusés d’avoir agressé sexuellement une jeune fille de 17 ans et d’avoir produit et diffusé une vidéo contre son gré. Daigle et Siciliano étaient âgés de 19 ans au moment des faits. Les événements seraient survenus lors d'une fête à Québec, en juin 2021, après la victoire de l'équipe à la finale de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Rappelons qu'une ordonnance de non-publication est en vigueur pour protéger l’identité de la victime alléguée.
Lors de l'audience mardi matin, le sergent détective à la Sûreté du Québec (SQ), Keven Henri, a notamment expliqué les motifs qui ont poussé les policiers à saisir les cellulaires des accusés au moment de leur arrestation alors qu’ils n’avaient pas de mandat.
Il a raconté avoir saisi leurs cellulaires immédiatement dans le but d’éviter la destruction de preuves et que les images, prises le soir du présumé crime, continuent de circuler. Le sergent Henri a précisé que les policiers ont toutefois attendu d’avoir un mandat pour fouiller le cellulaire et qu’il s’agit d’une pratique fréquente lors des enquêtes.
Lors du contre-interrogatoire, les avocats des accusés, qui tentent de faire exclure cette preuve du procès, ont tenté de montrer que les policiers n’ont pas fait la perquisition des téléphones dans les règles de l’art.
Plus tard dans la semaine, la défense souhaite également une requête pour pouvoir contre-interroger la victime alléguée sur des aspects bien précis de son témoignage.
Les deux accusés étaient présents dans la salle d'audience mardi, alors que leur procès doit se tenir entre le 2 et le 24 octobre.
Avec la collaboration d'Audrey Bonaque pour Noovo Info