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Les automobilistes du Canada peuvent garder plus d'argent dans leurs poches après avoir fait le plein d'essence.
Les automobilistes du Canada peuvent garder plus d'argent dans leurs poches après avoir fait le plein d'essence.
Selon Gas Wizard, un site web qui suit les prix de l'essence au Canada, la moyenne nationale pour un litre d'essence le 6 septembre était de 1,49 $, comparativement à 1,71 $ le même jour l'an dernier.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
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Dan McTeague, président de Canadians for Affordable Energy et opérateur du site Gas Wizard, explique que plusieurs facteurs contribuent à la baisse des prix à la pompe.
«Les prix du pétrole brut ont presque baissé de 20 dollars le baril depuis l'an dernier. Qu'est-ce que cela signifie? Chaque baril de pétrole produit habituellement 159 litres d'essence, et ces 20 dollars sont donc très importants», explique M. McTeague.
Il n'y a pas eu non plus d'événements géopolitiques ou météorologiques suffisamment graves pour avoir un impact sur l'offre, note-t-il, et les marchés de l'énergie ne sont pas convaincus de l'existence d'une hausse de la demande, pas plus qu'ils ne s'inquiètent de l'offre.
«La Chine et les États-Unis n'ont pas vraiment tenu compte de facteurs fondamentaux tels que l'offre, qui se resserre, et la demande, qui reste soutenue. Ils s'inquiètent plutôt de choses comme les taux d'intérêt et craignent qu'un nouveau ralentissement économique ne se profile à l'horizon», a déclaré M. McTeague.
«Et c'est vraiment cela qui maintient les prix sous contrôle, si l'on peut dire.»
Ian Lee, professeur agrégé de commerce à l'université Carleton d'Ottawa, affirme que chaque fois que le prix du brut est bas, l'industrie de l'énergie sera «surveillée de plus près».
En outre, les gouvernements ont intégré la variabilité du prix du brut dans leur planification budgétaire.
«Cela n'aura pas d'impact immédiat sur l'économie», a-t-il avancé. Ce n'est pas parce que les entreprises vont soudainement dire: «Bon, c'est bon, nous réduisons nos effectifs.»
Moshe Lander, professeur d'économie à l'université Concordia de Montréal, estime que les conducteurs peuvent réaliser des économies dès maintenant, mais que celles-ci pourraient être de courte durée.
«Dans les provinces de l'Atlantique, où l'on utilise du mazout, et en Alberta, où l'on utilise du gaz naturel pour alimenter un grand nombre de maisons, c'est le genre de chose qui fait que le sursis que vous obtenez maintenant pourrait très facilement être récupéré au début de l'hiver», a indiqué M. Lander.
Les experts estiment que le prix du gaz baissera encore de six cents dans tout le pays lorsque le mélange de gaz d'été sera remplacé par le mélange d'hiver.