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Une grande partie du pays devrait connaître des températures supérieures à la normale cet été.
Alors que les Canadiens se préparent à affronter les températures estivales, les météorologues affirment que l'affaiblissement du cycle El Niño ne signifie pas pour autant une baisse de la chaleur.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Le passage d'El Niño à La Niña, un phénomène climatique naturel qui fait passer les températures océaniques plus chaudes que la moyenne dans le Pacifique équatorial à des niveaux plus neutres, aurait pu signifier un été plus frais dans les générations passées, mais le changement climatique induit par l'homme fait que les températures poursuivent leur tendance à la hausse, selon le Centre de prévision du climat de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Les prévisions de températures actuelles pour l'Amérique du Nord sont très chaudes. Une grande partie du Canada devrait connaître des températures supérieures à la normale cet été, selon le gouvernement du Canada.
Comme le rapporte The Weather Network, des périodes plus froides pourraient faire l'exception dans l'est du Canada et surtout de la région atlantique, modérant les conditions supérieures à la moyenne qui prédominent pour la plupart des Canadiens dans le reste du pays.
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Hossein Bonakdari, professeur agrégé de génie civil à l'Université d'Ottawa, affirme qu'El Niño de 2023 a été «l'un des plus forts jamais enregistrés et qu'il a eu des répercussions importantes à l'échelle mondiale».
«Le réchauffement des eaux de surface de l'océan Pacifique a entraîné des changements dans les régimes climatiques mondiaux, notamment une augmentation des précipitations en Amérique du Sud, des sécheresses en Asie du Sud-Est et des températures plus élevées en Amérique du Nord», a-t-il expliqué dans un communiqué publié en décembre.
M. Bonakdari a expliqué qu'El Niño a surtout un impact sur l'ouest du Canada, et que ses effets s'atténuent à mesure que le courant-jet se déplace vers l'est.
Bien que La Niña apporte généralement des conditions plus fraîches et plus humides, l'augmentation des températures mondiales peut contribuer à l'apparition de phénomènes météorologiques imprévisibles.
Après un hiver doux et peu enneigé, les prévisions indiquent également que des conditions plus sèches et plus chaudes pourraient entraîner un risque accru d'incendies de forêt, ce qui a incité les experts en politique publique à demander des efforts de prévention des incendies de forêt après l'été 2023, qui a connu une saison record en matière d'incendies de forêt.
Selon le Met Office, le service météorologique national du Royaume-Uni, la température moyenne mondiale pour 2024 devrait se situer entre 1,34 °C et 1,58 °C au-dessus de la moyenne de la période préindustrielle (1850-1900).
Il s'agit de la 11e année consécutive où les températures dépasseront d'au moins un degré les niveaux préindustriels, selon le Met Office.