Début du contenu principal.
Le maire de Sayabec Marcel Belzile réagit à la sortie du Syndicat canadien de la fonction publique dénonçant le harcèlement des employés municipaux.
«La direction crie après les employés, elle hurle même quand les choses ne sont pas faites à sa façon. On est en pénurie de main d'oeuvre, je ne crois pas que c'est une attitude que les employeurs se doivent d'avoir pour conserver leurs employés», rapportait Nathalie Courchesne, conseillère syndicale du SCFP.
À lire également: Un climat de travail toxique pour les employés municipaux de Sayabec?
Le maire donne sa version des faits.
Il rapporte que la situation est tendue entre la direction et le syndicat.
La convention collective est échue depuis décembre 2022.
À propos du présumé harcèlement, voici ce que Marcel Belzile avait à dire:
«On répète, on répète et on répète. Ça se peut des fois qu'après trois ou quatre reprises, on monte le ton un peu. Ça ne veut pas dire qu'on harcèle quelqu'un, ou qu'on menace des gens, ça veut juste dire que le positionnement hiérarchique est là. On ne veut pas en abuser, mais on a besoin que les gens nous écoutent un peu et qu'ils fassent les travaux.»
Monsieur Belzile affirme que la situation n'est pas nouvelle et que les élus travaillent à la régler:
«La situation n'est pas une situation que nous ne sommes pas capables de gérer, bien au contraire, on est en mode solution. On est en train de restructurer notre organisation et on va fonctionner encore mieux.»
Par ailleurs, le maire partage une anecdote qui donne une autre perspective:
«Quand notre directeur général est parti, madame Ngomanda a pris la relève et tout de suite là, des employés se sont braqués contre elle, d'une part parce qu'elle est une femme et d'autre part parce qu'elle est noire. Elle s'est même fait dire dans son bureau: Chimène, on t'aime bien. Laisse nous faire ce qu'on a à faire pis tanne nous pas, ça va bien aller, sinon tu vas être dans la merde (sic).»