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Dès samedi, 1,2 milliard de nouveaux contenants seront désormais consignables.
C’est officiellement à compter du 1er mars que la nouvelle réforme sur la consigne entre en vigueur.
Les bouteilles d'eau, de jus, de lait et de spiritueux en plastique n’iront donc plus au recyclage alors que dès samedi, 1,2 milliard de nouveaux contenants seront désormais «consignables».
Selon Annie Jolicoeur de Consignaction, cette méthode est tout simplement la plus efficace pour récupérer. «Tous les contenants qui sont rapportés à la consigne sont recyclés à 100%. Une canette que vous achetez sur la tablette peut se retrouver sur la tablette dans les 60 jours qui suivent», relève-t-elle.
Au départ, Consignaction et l'Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB), qui veillent à la mise en œuvre de la réforme sur la consigne, prévoyaient ouvrir 400 points de retour d’ici le 1er mars, mais il y a quelques mois cette intention a été revue à la baisse à 200 points de retour.
Mais selon le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), seulement 47 centres de retour Consignaction sur les centaines prévus seront prêts samedi.
«C'est pourquoi un grand nombre de détaillants doivent, à partir de samedi, offrir temporairement des capacités de reprise, malgré, dans plusieurs cas, une absence d'équipement ou d'espace d'entreposage», a expliqué Michel Rochette, président du Conseil canadien du commerce de détail.
Il a précisé «qu'un grand nombre de détaillants vont accepter, temporairement, de prendre les contenants à partir de samedi, en attendant que le système soit mis en place».
Toutefois, «on espère que les gens ne se ruent pas aux portes le 1er mars, car les équipements ne sont pas encore pleinement installés, les lieux de construction ne sont pas encore pleinement ouverts et les épiceries n'ont pas toutes les capacités de reprise des contenants», a ajouté M. Rochette en entrevue avec La Presse canadienne.
Le président du CCCD a expliqué que 1,4 milliard de contenants en plastique s’ajouteront au réseau de consigne.
Pour éviter un bris de service, «on demande aux gens d’attendre le lendemain, le surlendemain, les jours et les semaines suivantes», car «c'est un système complètement nouveau et différent qui s'amorce à partir de samedi et ça va prendre des mois avant d'être complètement mis en place».
Avec de l’information de Stéphane Blais pour La Presse canadienne.