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Si votre charge de travail s'accumule, vous pourriez décider de tout faire sans prendre de pauses afin de terminer le tout plus rapidement.
Mais une nouvelle étude de l'Université de Waterloo suggère que les lourdes charges de travail qui découragent les employés de prendre des pauses pourraient perturber la performance générale, provoquant des niveaux élevés de stress et de fatigue qui entravent la productivité.
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«Notre recherche fournit un compte rendu complet des processus impliqués dans la décision de prendre une pause et donne des informations sur la manière dont les employés et les gestionnaires peuvent faire un usage plus efficace des pauses au travail, améliorant ainsi le bien-être et la performance», a affirmé James Beck, professeur de psychologie industrielle et organisationnelle à Waterloo, par voie de communiqué de presse.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Les chercheurs ont interrogé dix employés sur leurs raisonnements quant à prendre ou ne pas prendre de pauses pendant leurs quarts de travail. Ils ont également interrogé 287 travailleurs deux fois par jour pendant cinq jours sur les préoccupations de performance liées au sommeil, à la fatigue et à la charge de travail générale qui pourraient les empêcher de prendre plus de pauses. Malgré le fait que des recherches antérieures ont montré que les pauses bénéficient à la performance et au bien-être des employés, un facteur important dépend de la supervision. Lorsque les travailleurs ont l'impression que les superviseurs «découragent les pauses sur leur lieu de travail», ils sont moins susceptibles de les prendre.
Vincent Phan, l'un des auteurs de l'étude, reconnaît que certaines limites du travail peuvent empêcher les employés de prendre des pauses qui pourraient bénéficier à leur bien-être et à leur performance générale, mais a souligné que «si les employeurs peuvent promouvoir le bien-être des employés en abordant les conditions qui peuvent rendre le travail désagréable, ils pourraient être en mesure de réduire le nombre de pauses nécessaires».
Avec les demandes variables des différents environnements de travail, les chercheurs de l'Université de Waterloo espèrent que leurs résultats aideront à promouvoir le bien-être des employés et à changer l'effort exigeant qui mène à l'épuisement, à la fatigue et à l'insatisfaction au travail.