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Premier rassemblement national pour discuter des tombes anonymes près des pensionnats

Kimberly Murray a été nommée plus tôt cette année pour travailler avec les communautés autochtones afin de les aider à rechercher des tombes non marquées.

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Kimberly Murray prend la parole après avoir été nommée interlocutrice spéciale indépendante pour les enfants disparus et les tombes et lieux de sépulture non marqués associés aux pensionnats indiens, lors d'une conférence de presse à Ottawa le 8 juin... Kimberly Murray prend la parole après avoir été nommée interlocutrice spéciale indépendante pour les enfants disparus et les tombes et lieux de sépulture non marqués associés aux pensionnats indiens, lors d'une conférence de presse à Ottawa le 8 juin 2022. (Justin Tang | La Presse canadienne)

Le bureau de l’interlocutrice du Canada pour les sépultures anonymes près des pensionnats doit tenir son premier rassemblement national mercredi à Edmonton. 

Kimberly Murray a été nommée plus tôt cette année pour travailler avec les communautés autochtones afin de les aider à rechercher des tombes non marquées.

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Son bureau a organisé deux jours de réunions axées sur les efforts pour retrouver les enfants disparus qui sont morts alors qu’ils étaient forcés de fréquenter les pensionnats.

Les sessions devaient inclure des informations sur les archives, la technologie de recherche et la protection des lieux de sépulture.

Des survivants des pensionnats et des représentants d’églises ont été invités ainsi que des représentants du gouvernement fédéral.

De nombreuses enquêtes sont en cours dans d’anciens pensionnats à travers le Canada, à la suite de la découverte l’année dernière de ce que l’on pense être 215 tombes anonymes sur un ancien site scolaire à Kamloops, en Colombie-Britannique.

On estime que 150 000 enfants autochtones ont été forcés de fréquenter des pensionnats au Canada.

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La Commission de vérité et réconciliation a documenté des histoires de survivants et de familles détaillant les mauvais traitements dans les écoles, y compris les abus émotionnels, physiques et sexuels. Il y a eu au moins 4100 décès dans ces institutions, selon elle.