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Près de 9000 enseignants ont signé en novembre 2022 une pétition réclamant que le bulletin à deux étapes instauré pendant la COVID-19 soit rétabli.
Mais qu’apporterait le retour d’une telle mesure?
Aux yeux d’une enseignante au primaire, faire une croix sur le bulletin à trois étapes allègerait considérablement le temps de tâches des professeurs.
Lors d’un entretien sur les ondes de Noovo Info, lundi, Justine Barriault, en charge d’une classe de première année dans les Laurentides, a expliqué que les enseignants au primaire y vont déjà d’une rencontre en octobre avec les parents afin de dévoiler les forces et les faiblesses de leur enfant, ce qui rendrait le premier bulletin de novembre désuet.
«Quand on voit les notes au bulletin, les parents ne voient pas vraiment de grosses différences, car on a déjà vu en octobre où les difficultés et les facilités se présentaient. En un mois, on n’arrive pas à faire une grosse différence par rapport à l’enfant», a affirmé l’enseignante au primaire depuis cinq ans.
Mme Barriault a ajouté que les enseignants souhaitent davantage évaluer les compétences des élèves et ne pas uniquement se baser sur les notes. En résumé, ce n’est pas un 75% en mathématiques qui va tout dire de l’enfant et de sa réussite scolaire, indique la professeure.
«On évalue par compétences, ce n’est pas seulement pour évaluer par rapport à une note», a-t-elle réitéré.
L’enseignante au primaire mentionne que les parents d’élèves en difficulté ont également droit à des rencontres mensuelles avec les professeurs.
«On est tenus de donner une communication fréquente aux parents quant à l’apprentissage de leurs enfants», a-t-elle conclu.
À voir dans la vidéo.