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Pierre Poilievre a indiqué que s'il devenait premier ministre, il poursuivrait les sociétés pharmaceutiques afin de financer le traitement de la toxicomanie — mais il refuse de dire ce qu'il ferait des sites de consommation supervisée.
Le chef conservateur a fait cette promesse mardi en banlieue de Vancouver, une région du pays qu'il a régulièrement critiquée pour son approche face à la crise des opioïdes — il a déjà qualifié le quartier «Downtown Eastside» d'«enfer sur terre».
M. Poilievre affirme que les gouvernements fédéral et provinciaux contribuent au problème en offrant un approvisionnement sécuritaire en drogues à certains utilisateurs et en décriminalisant la possession de petites quantités de certaines substances illicites.
Les experts en toxicomanie affirment que de telles mesures sont nécessaires pour contrer l'approvisionnement en drogues toxiques, qui ont entraîné des milliers de surdoses et de décès évitables.
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M. Poilievre répète qu'il s'oppose à l'offre de «drogues payées par les contribuables» qui «inondent nos communautés», selon lui. Il soutient qu'il offrirait plutôt aux utilisateurs plus d'options de soins et de traitement des dépendances.
Et pour payer ces programmes, il intenterait une poursuite de 44 milliards $ contre des sociétés pharmaceutiques qui fabriquent certains médicaments sur ordonnance comme les opioïdes dont de nombreux utilisateurs sont dépendants.
Lorsqu'on lui a demandé s'il avait l'intention de modifier les règles actuelles concernant les sites de consommation supervisée — où les utilisateurs peuvent venir consommer leurs drogues sous la surveillance d'un personnel qualifié —, M. Poilievre a simplement répondu que «le système existant avait globalement échoué».