Les infirmières de la CSQ réclament «plus d'humanité» dans le réseau de la santé, affirmant que cela passe par de meilleures conditions de travail et le temps qu'elles ont pour s'occuper de leurs patients.
Les déléguées de la Fédération de la santé, affiliée à la CSQ, qui représente 5000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles en soins, débattent mardi d'une Déclaration pour «plus d'humanité en santé».
Alors que le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, veut élargir la place du privé dans la santé, la Fédération de la santé plaide au contraire pour ramener des infirmières dans le réseau public, en y rendant les conditions de travail plus intéressantes.
La présidente de la FSQ, Isabelle Dumaine, soutient que le retour d'infirmières dans le réseau public passe par la fin du TSO –le Temps supplémentaire obligatoire– et par différents moyens pour concilier le travail et la vie familiale et personnelle.
La dirigeante syndicale reproche au gouvernement Legault de gouverner par décrets et arrêtés ministériels, en décidant unilatéralement des primes et autres conditions de travail des infirmières.
