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Valérie Plante cheffe du NPD? La mairesse n'exclut pas l'idée, mais souhaite se concentrer sur Montréal

«Moi je dirige la Ville de Montréal jusqu’au 2 novembre prochain.»

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Plante au NPD? Sans exclure l'idée, la mairesse souhaite se concentrer sur Montréal Plante au NPD? Sans exclure l'idée, la mairesse souhaite se concentrer sur Montréal

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, dont le mandat prendra fin en novembre prochain, sera toujours désireuse de «changer le monde» après la conclusion de son passage de huit ans à l’hôtel de ville de Montréal. Pourrait-elle le faire en faisant le saut en politique fédérale? Sans confirmer son intérêt pour une éventuelle course à la chefferie au Nouveau Parti démocratique (NPD), la politicienne n’a pas explicitement exclu la possibilité.

«Moi, je dirige la Ville de Montréal jusqu’au 2 novembre prochain. C’est la seule chose à laquelle je pense en ce moment», a répondu Mme Plante lorsque questionnée sur la possibilité de briguer la chefferie de la formation politique qui a encaissé de lourdes pertes aux plus récentes élections.

«Lorsque j’ai annoncé que je n’allais pas me représenter, je l’ai dit: "je vais vouloir continuer à changer le monde". Il y a plein de façon de le faire, la politique en est une. Mais il y en a d’autres», a souligné la mairesse montréalaise.

Invitée à préciser sa vision sur la question, Mme Plante a indiqué qu’il «était flatteur» de voir son nom circuler pour remplacer Jagmeet Singh. «Je refuse de me mettre dans une boite […] J’ai une ville à gérer et vous le savez, Montréal c’est compliqué, et c’est complexe. Je pense avoir un été assez occupé même si je ne suis pas en campagne».

Valérie Plante avait organisé une conférence de presse mercredi avant midi afin de réagir à l’élection d’un nouveau gouvernement libéral à Ottawa.

À cet effet, elle a salué et félicité le nouveau gouvernement Carney. «Montréal sera une alliée» au gouvernement fédéral pour faire face aux futurs défis.

Mme Plante n’a pas caché qu’une certaine «aisance» s’était installée entre son administration et celle des libéraux dans la gestion de certains dossiers. «Il y a beaucoup de valeurs partagées et des projets qui sont déjà sur la table.»

Ceci étant dit, Valérie Plante attend toujours de voir quelles seront les priorités du nouveau premier ministre canadien.

Ce fut une rude soirée que celle de lundi pour les troupes néo-démocrates et son chef démissionnaire qui ont été pulvérisés aux quatre coins du Canada. Les pertes se sont multipliées au fil du dépouillement des votes pour finalement confirmer l’élection de seulement sept députés. La formation en comptait 24 à la dissolution du Parlement.