Les autorités de santé publique préviennent les résidents de Montréal contre les risques de surdose et de décès liés à la consommation de crack contenant du carfentanyl.
La Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal a indiqué que la Régie régionale de la santé du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal est au courant de quatre cas signalés au cours des deux dernières semaines, selon un avis publié lundi.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Les personnes qui ont fait une surdose ont reçu de la naloxone pour inverser les effets de la drogue, mais une personne a dû être transportée à l'hôpital en ambulance. Elle a présenté des symptômes inhabituels, notamment de la somnolence, des vertiges et des nausées.
À voir également - Des nouvelles trousses de naloxone pour «sauver des vies»
Les services de santé publique estiment qu'il est «très inhabituel» de trouver un opioïde dans un stimulant comme le crack. Le carfentanyl est beaucoup plus puissant que le fentanyl.
«Le phénomène n'est pas très répandu. Toutefois, cela renforce l'importance pour les consommateurs de stimulants de ne pas les utiliser seuls et pour les personnes qui les accompagnent d'avoir de la naloxone et de savoir comment l'utiliser», indique l'avis.
Les trousses de naloxone, gratuites au Québec sans ordonnance dans les pharmacies et certains établissements de santé, sont administrées à ceux qui ont de la difficulté à respirer, qui font des gargouillis semblables à des ronflements ou qui ne respirent pas du tout, ou encore qui réagissent peu ou pas du tout au bruit et à la douleur.
La DRSP de Montréal indique que les personnes peuvent également présenter des symptômes tels que des lèvres et des ongles bleutés (cyanose) et des pupilles en pointe (myosis), ce qui peut entraîner un arrêt cardio-respiratoire. En cas de surdose, les résidents sont priés de composer immédiatement le 911. Les services de santé publique invitent les consommateurs de drogues de rue à la prudence, quel que soit le mode de consommation.


