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C'est en lien avec l'élection partielle dans Jean-Talon.
La commissaire à l’éthique et à la déontologie (CED) a ouvert une enquête au sujet du député péquiste de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, pour un possible manquement au Code d’éthique et de déontologie des membres de l’Assemblée nationale en lien avec l'élection partielle dans Jean-Talon, remportée par le Parti québécois (PQ).
L’ouverture de l’enquête est issue d’une plainte du député caquiste de Blainville, Mario Laframboise, qui allègue que le député Bérubé a envoyé un courriel à partir de son adresse de l’Assemblée nationale «à des fins partisanes» à un grand nombre de personnes pour solliciter leur implication dans l’élection complémentaire.
M. Bérubé a déjà reconnu ce qu'il considère comme une erreur et a dit qu'il a envoyé un avis avec le courriel du parti pour corriger la situation. Il aurait aussi sollicité noms et adresses courriels dans le cadre de l'envoi, selon les allégations communiquées par la CED vendredi.
En vertu de l'article 36 du Code d'éthique et de déontologie des membres de l'Assemblée nationale, un député doit «utiliser les biens de l’État, y compris les biens loués par l’État, ainsi que les services mis à sa disposition par l’État et en permet l’usage pour des activités liées à l’exercice de sa charge». En d'autres mots, le péquiste aurait dû utiliser un autre courriel que celui qui lui est fourni par l'Assemblée nationale pour faire campagne.
Avant l'annonce de la CED, Noovo Info avait programmé une entrevue avec le député en vue de la diffusion de son bulletin Noovo Info 17, vendredi soir. M. Bérubé a annulé l'entretien par la suite.
Le PQ a, à toutes fins pratiques, doublé les voix obtenues par la Coalition avenir Québec (CAQ) pour ravir la circonscription au parti de François Legault à Québec lors de l'élection de lundi, tenue après le départ de la députée caquiste Joëlle Boutin il y a quelques mois. La victoire péquiste a entraîné de grandes célébrations du côté du parti du chef Paul St-Pierre Plamondon, qui a envoyé un quatrième député au Salon bleu, Pascal Paradis.
Le 22 septembre dernier, la CED avait décidé de repousser l'analyse de la plainte du député Laframboise justifiant que la réponse à la demande d’enquête pourrait avoir un impact sur l'élection partielle dans Jean-Talon.
Avec de l'information de La Presse canadienne.
Note de la rédaction: La version initiale de cet article indiquait que Mario Laframboise état un député libéral, alors qu'il est un député de la CAQ. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.
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