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Malartic essuie un refus du gouvernement du Québec pour sa demande concernant la desserte ambulancière en Abitibi-Témiscamingue.
En septembre, puis en décembre, Malartic a demandé une enquête publique pour tenter de faire évoluer une situation qui stagne depuis des années.
Ce sont les horaires de faction qui posent problème, quand les paramédics attendent les appels d'urgence à la maison plutôt qu'à la caserne.
Une fois l'appel reçu, ils doivent se rendre à la caserne et partir sauver des vies.
Ce délai d'attente fait fulminer le maire, Martin Ferron et, selon lui, les tragédies s'accumulent en raison des délais de réponses.
«On comprend que ça coûte des sous de faire ce changement, mais c'est la vie des gens qui est la plus importante et malheureusement on ne semble pas en tenir compte et c'est ça qui me déçoit. Il y a des ruptures de services à cause du manque d'ambulances, il y a régulièrement des délais d'attente trop longs à cause des horaires de faction. Les citoyens se retrouvent avec des services de second ordre.»
Me Pascale Descary explique qu'il est impossible de démarrer une enquête publique pour manque de données
tangibles.
Malartic a envoyé une nouvelle demande, cette fois au ministre de la Santé, Christian Dubé.