Société

Pannes de courant à Québec: le syndicat dénonce «l’hypocrisie» d'Hydro-Québec

Mis à jour

Publié

(Noovo Info )

Le Syndicat des employé-es de métiers d’Hydro-Québec s'insurge de la décision de la société d'État de s'être tournée vers Tribunal administratif du travail afin de forcer ses employés à travailler à la suite de la tempête de lundi soir qui a privé d’électricité un peu plus de 100 000 foyers de la Capitale-Nationale

«Nous tenons à vous souligner l’hypocrisie d’Hydro-Québec qui a amené le Syndicat SCFP1500 devant le tribunal quand il y a toujours des pannes liées à la tempête, mais qu’Hydro-Québec a démobilisé les travailleurs mercredi et que toutes les équipes ont été renvoyées dans leurs régions respectives», a déclaré Fréderic Savard du Syndicat des employé-es de métiers d’Hydro-Québec (SCFP 1500).

À voir également - Plusieurs employés d’Hydro-Québec ont refusé de travailler mardi

Il ajoute que cette situation met en lumière les lacunes dans la planification d'Hydro-Québec en ce qui a trait à la gestion et à la prévisibilité des travaux.

Hydro-Québec a toutefois soutenu jeudi que la situation est sur le point d'être réglée, alors que 95% «des clients touchés par des pannes liées aux orages du 23 juin étaient rétablis».

On affirme que la dernière panne liée aux orages du 23 juin dans la région de Québec sera réglée jeudi soir.

Hydro-Québec s'est rapidement mise au travail pour tenter de rétablir le service à la suite des pannes, mais lorsqu'ils ont appelé leurs employés pour demander leur aide, très peu d'entre eux ont répondu à l'appel en raison de la Fête nationale.

«Ça a été difficile au niveau de la mobilisation de nos équipes, en partie en raison du congé», explique Louis-Olivier Batty, porte-parole d’Hydro-Québec en entrevue avec Noovo Info.

Il indique que lors des jours fériés, Hydro-Québec s’attend à un taux de réponse au niveau de la mobilisation des équipes entre 40 et 50%. Mais mardi à peine 10% des travailleurs ont répondu à l’appel.

«Il a fallu qu'on fasse rapidement appel à des ressources externes qui sont venues prêter main-forte», souligne M. Batty.