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«Si j'étais à Québec aujourd’hui, étant donné le bris de confiance envers elle, j'aurais voté comme les autres députés de l'Assemblée nationale.»
Le nouvel aspirant à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), Pablo Rodriguez, assure qu’il aurait voté comme les élus québécois sur la motion adoptée à l’unanimité réclamant la démission de la représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l'islamophobie, Amira Elghawaby.
«Si j'étais à Québec aujourd’hui, étant donné le bris de confiance envers elle, j'aurais voté comme les autres députés de l'Assemblée nationale», a-t-il dit lors de la conférence de presse de jeudi où il a annoncé qu’il se lançait dans la course à la chefferie du PLQ.
Cette motion faisait suite à une lettre de Mme Elghawaby aux collèges et universités le 30 août dernier, leur recommandant d’accroître le nombre de professeurs musulmans, palestiniens et arabes. Une demande qui a soulevé l’ire de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry.
Amira Elghawaby n’en est pas à sa première controverse: en 2019, elle écrit dans une chronique que les Québécois semblaient «influencés par un sentiment antimusulman». Elle s’est par la suite excusée pour ses propos.
«J'ai dit publiquement que j'étais profondément mal à l'aise avec ce qu'elle avait dit, que je ne me reconnaissais pas comme Québécois et que je ne reconnaissais pas les Québécois dans ses propos. Je l'ai convoquée dans mon bureau et je lui ai dit que ce qu'elle avait dit était inacceptable et qu'elle avait un travail à faire pour rebâtir le lien de confiance avec les Québécois», a affirmé Pablo Rodriguez.
Amira Elghawaby, une ancienne journaliste et militante des droits de la personne, a été nommée par le gouvernement fédéral libéral de Justin Trudeau en janvier 2023.