Ottawa s'engage à travailler avec Washington après que les États-Unis ont revendiqué des parties du fond marin de l'Arctique que le gouvernement canadien réclame lui aussi.
Washington a déposé sa demande le mois dernier auprès de l’agence des Nations unies qui examine ces requêtes.
Comme prévu, la revendication américaine touche une grande partie des fonds de la mer de Beaufort — des fonds marins que le Canada revendique lui aussi.
Un traité des Nations unies accorde aux États des droits sur les fonds marins et leurs ressources naturelles s'ils peuvent prouver que leur plateau continental s'étend au-delà de 200 milles marins de leur côte et qu'il constitue une extension naturelle de ce continent.
Le Canada avait déposé en 2019 sa propre demande, qui recoupe celles de la Russie et du Danemark, ainsi que celle maintenant des États-Unis.
Bien que Washington n’ait jamais signé la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, les Américains se sont engagés à respecter son cadre.
L'ONU ne se prononce pas sur les limites maritimes et les limites extérieures du plateau continental des États, mais elle évalue les données scientifiques qui appuient les revendications de chacun et leur laisse ensuite le soin de négocier un règlement.
