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La police d'Ottawa a procédé à l’arrestation de 100 personnes en plus de remorquer 21 véhicules, alors que les manifestants du «Convoi de la liberté» occupaient les rues de la capitale fédérale pour une 22e journée consécutive.
La police d'Ottawa a procédé à l’arrestation de plus de 100 personnes en plus de remorquer 21 véhicules, alors que les manifestants du «Convoi de la liberté» occupaient les rues de la capitale fédérale pour une 22e journée consécutive.
*Voyez le reportage de notre collègue Étienne Fortin-Gauthier, qui était à Ottawa.
Des policiers de la Sûreté du Québec ont prêté main-forte aux forces de l'ordre déjà sur place. Selon la police, des manifestants qui ont participé au blocage des rues du centre-ville d'Ottawa ont décidé de partir de leur propre chef.
Around 4:30 AM this morning all four of us- the House Leaders in the House of Commons- agreed to cancel today’s House of Commons session that was scheduled to start at 7 AM. It is everyone’s hope that the Convoy will peacefully leave #Ottawa & will end their #OttawaOccupation. https://t.co/o3d7j1VTbb
— Peter Julian (@MPJulian) February 18, 2022
MOMENT surréaliste.
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) February 18, 2022
Pause collation après les affrontements.
Policiers et manifestants face à face au son de musique zen.#noovoinfo #ottawa pic.twitter.com/TBS1mii3E6
Les manifestants et la police se sont livrés à un face à face peu avant midi. On rapporte que des enfants auraient été placés «entre les opérations de police et le site de la manifestation illégale.»
«Les enfants seront amenés vers un lieu sûr», ont assuré les autorités.
Des parents arrivent à l'affrontement avec leurs enfants.#noovoinfo #ottawa pic.twitter.com/G9arV58Jjz
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) February 18, 2022
Petite famille face aux policiers. Le père arrêté quelques secondes plus tard...#noovoinfo #ottawa pic.twitter.com/DszFcQju3y
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) February 18, 2022
Par ailleurs, l’organisateur du convoi de l’Ouest canadien vers Ottawa, Pat King, aurait été arrêté par les autorités de la capitale canadienne, vendredi.
«Je me suis fait arrêter par ces policiers. Ils m’ont coincé. Je vais vous donner plus de détails», a expliqué l’organisateur du «Convoi de la liberté» dans une publication en direct sur Facebook.
IMAGE SYMBOLIQUE.
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) February 18, 2022
Des policiers à bord de camions.#noovoinfo pic.twitter.com/JjJWeR6HGG
Également, la police a déclaré que Tamara Lich, l’une des principales organisatrices de la manifestation du convoi qui paralyse le centre-ville depuis des semaines, doit comparaître devant le tribunal vendredi.
Mme Lich, 49 ans, de Medicine Hat, en Alberta, a été accusée d’avoir conseillé de commettre un méfait.
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La police a aussi annoncé qu’un organisateur de la manifestation, Chris Barber, comparaîtrait également vendredi.
Selon la police, il a été accusé d’avoir conseillé de commettre un méfait, d’avoir conseillé de commettre l’infraction de désobéir à une ordonnance du tribunal et d’avoir conseillé de commettre l’infraction d’entrave à la police.
L’homme de 46 ans de Swift Current, en Saskatchewan, a été arrêté jeudi lors des manifestations devant la Colline du Parlement.
Une juge de la Cour de justice de l'Ontario a déclaré vendredi soir qu'une caution pouvait être accordée à M. Barber. La juge Julie Bourgeois l'a libéré moyennant une caution de 100 000 $ et aux conditions qu'il quitte l'Ontario avant le 23 février, qu'il n'endosse pas publiquement le convoi et qu'il n'ait aucun contact avec les autres principaux organisateurs de la manifestation. Mme Lich doit comparaître dans la salle d'audience d'Ottawa samedi matin et devait passer la nuit en prison en attendant son enquête sur le cautionnement.
M. King, Mme Lich et d'autres organisateurs du soi-disant «convoi de la liberté» ont également vu un gel temporaire de leurs comptes bancaires - y compris les fonds en bitcoins et en cryptomonnaie - à la suite d'une décision de la Cour supérieure de l'Ontario jeudi.
Une action collective au nom de milliers de résidants du centre-ville d'Ottawa réclame des millions de dollars en dommages-intérêts pour le bruit et les graves perturbations causées par la manifestation.
La manifestation à Ottawa s'est rapidement propagée à d'autres parties du pays, perturbant les affaires et le commerce au milieu des inquiétudes que les extrémistes d'extrême droite et les groupes haineux tentaient d'utiliser les manifestations pour faire avancer leurs programmes idéologiques.
La police a commencé à dégager les manifestants du sud de l'Ontario, de l'Alberta et d'ailleurs plus tôt cette semaine. La police d'Ottawa, en étroite collaboration avec la Gendarmerie royale du Canada et la Police provinciale de l'Ontario, a commencé jeudi à arrêter les principaux membres du convoi.
Le chef de la police d'Ottawa avait démissionné mercredi au milieu de vives critiques sur l'état d'anarchie au centre-ville.
Avec des informations d'Étienne Fortin-Gauthier et de la Presse canadienne