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Le soldat canadien James Topp, qui fait face à des accusations après avoir dénoncé les exigences vaccinales contre la COVID-19, défilera à Ottawa jeudi, donnant le coup d'envoi à ce que les organisateurs décrivent comme une nouvelle vague de manifestations tout au long de l'été.
Le soldat Topp, un réserviste des Forces armées canadiennes, a été inculpé en février de deux chefs d'accusation de conduite préjudiciable au bon ordre et à la discipline pour des propos tenus alors qu'il portait son uniforme. Depuis, il dirige une marche de quatre mois vers la capitale, depuis Vancouver.
Sa marche a été soutenue par bon nombre des mêmes personnalités impliquées dans le «Convoi de la liberté» qui a séjourné dans le centre-ville d'Ottawa pendant des semaines jusqu'à ce que la police utilise la force pour mettre fin à ce que le gouvernement a décrit comme ayant été une occupation illégale.
L’arrivée de James Topp dans la capitale fédérale et les promesses d'une nouvelle série de manifestations à partir de la fête du Canada inquiètent les résidants d’Ottawa. Le maire, Jim Watson, et le chef de police par intérim, Steve Bell, ont promis de sévir contre toute activité illégale.
Plus de deux douzaines de députés conservateurs ont accueilli le soldat Topp et d'autres personnalités du convoi sur la colline du Parlement la semaine dernière, posant pour des photos, promettant leur soutien et écoutant une conférence sur les prétendus dangers des vaccins COVID-19.
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Selon Santé Canada, seuls les vaccins qui répondent à des normes strictes d'innocuité, d'efficacité et de qualité sont approuvés au Canada et les avantages des vaccins COVID-19 continuent de l'emporter sur les risques de la maladie. Environ 85 % des Canadiens ont reçu au moins une dose.
James Topp a déclaré aux députés qu'il marchait en partie pour obtenir l'abrogation de toutes les obligations de vaccination, ainsi que pour exiger la réintégration de toute personne ayant perdu son emploi en raison d'une telle exigence et une compensation pour les salaires perdus.
En même temps, lui et d’autres ont soulevé le spectre de guerre civile en décrivant l'état du actuel du Canada.
Les accusations portées contre James Topp concernent deux vidéos mises en ligne en hiver dans lesquelles le réserviste apparaît en uniforme et critiquant les exigences en matière de vaccins pour le personnel militaire et d'autres employés fédéraux.
Les membres des Forces armées canadiennes sont strictement limités dans les commentaires qu'ils peuvent faire en uniforme, en particulier lorsqu'il s'agit de critiquer les politiques gouvernementales, en grande partie pour protéger les militaires de toute perception de politisation.
Son avocat prétend que de telles restrictions ne devraient pas s'appliquer aux politiques qui affectent personnellement les membres des Forces armées.
James Topp a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de diriger une occupation de la capitale et a invité la police d'Ottawa à travailler avec lui pour faciliter sa marche prévue à travers la ville jusqu'au Monument commémoratif de guerre du Canada.
Cependant, un organisateur d'un groupe se faisant appeler Veterans 4 Freedom a déclaré dans une vidéo publiée récemment sur YouTube qu'il prévoyait de mettre en place un camp semi-permanent à Ottawa appelé, «Camp Eagle», et d'organiser des événements dans la ville tout l'été.
Empêcher les manifestations devenues incontrôlables risque d’être plus compliqué pendant la fête du Canada, car il y aura probablement des milliers de personnes célébrant la fête.
«Nous ne serons intimidés par aucun groupe qui envisage de perturber les célébrations», a déclaré le maire Jim Watson lors d'un briefing plus tôt cette semaine. «Nous sommes prêts et nous ne tolérerons aucune activité illégale de la part de qui que ce soit.»
La police se dit quant à elle préparée à un certain nombre de scénarios différents et promet de réagir rapidement à toute activité illégale.
À la fin du mois d’avril, la Commission de services policiers d'Ottawa a approuvé une demande du chef Bell visant à nommer jusqu'à 831 agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour aider au contrôle de certains événements; ces nominations sont valides jusqu'au 4 juillet.
La ville prévient que les véhicules seront remorqués s'ils sont trouvés en violation des règles d’arrêt et de stationnement, bien que l'étendue totale des zones qui seront interdites n'ait pas été déterminée.