Début du contenu principal.
Erin O’Toole soutient qu’il a demandé à la Chambre des communes d’enquêter sur les allégations selon lesquelles la députée albertaine conservatrice dissidente Shannon Stubbs aurait créé un environnement de travail toxique pour son personnel.
Cette décision a incité d’autres conservateurs, y compris ceux qui souhaitent l’éviction de M. O’Toole, à prendre la défense de cette députée qui a lancé une campagne pour que son leadership soit revu par les militants, à la suite de la défaite électorale du Parti conservateur en septembre.
M. O’Toole soutient qu’il a appris la semaine dernière, lors d’une tournée au Québec, l’existence des allégations qui ont été rapportées pour la première fois publiquement lundi par le Globe and Mail.
La Presse Canadienne a confirmé l’une des allégations du reportage: celle de membres de son personnel qui se seraient sentis obligés de peindre sa maison.
Le bureau de Mme Stubbs n’a pas immédiatement répondu à une demande pour commenter la situation. Son équipe a toutefois déclaré au Globe and Mail que les travaux de peinture de sa maison étaient en fait un cadeau à la députée. On a nié tout acte répréhensible, affirmant plutôt que la députée se sentait ciblée pour avoir contesté le leadership de M. O’Toole. David Parker, ancien membre du personnel qui a travaillé au bureau de Mme Stubbs pendant près d’un an, à partir de 2016, a déclaré à La Presse Canadienne qu’il était clair que pour la députée, « rien n’était assez bien, jamais ».
Trois autres anciens membres du personnel, qui ont parlé à La Presse Canadienne sous couvert de l’anonymat parce qu’ils craignaient des représailles, allèguent que Mme Stubbs critiquait ouvertement ses collègues du bureau, envoyait des messages pendant la nuit et faisait des commentaires dénigrants. La Presse Canadienne n’a pas pu consulter ces messages.