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Les organisateurs de Osheaga qualifient cette 17e édition de «grand succès».
À quelques heures de la fin de l’événement dimanche, les organisateurs du festival Osheaga qualifiaient déjà cette 17e édition de «grand succès», malgré la chaleur accablante qui a donné du fil à retordre aux équipes sur le terrain.
En entrevue avec Noovo Info, le fondateur de l’événement, Nick Farkas, qui assure également la direction de la programmation, a d’ailleurs tenu à souligner le travail de toutes les équipes sur le terrain.
«On a réussi hier soir à rentrer 30% plus d’eau. On a tout pris l’eau qu’il y avait dans la ville et on l’a amené sur le site», explique-t-il.
Garder les festivaliers hydratés a d’ailleurs été une priorité pour les organisateurs tout au long du week-end, qui s’est avéré chaud et humide dans la métropole. De l’eau était aspergée dans la foule, les brumisateurs étaient partout et des bouteilles d’eau étaient distribuées.
Les journées de samedi et de dimanche de l’événement se sont déroulées à guichets fermés alors que 55 000 festivaliers étaient sur le site du parc Jean-Drapeau. Le vendredi, 37 000 personnes étaient présentes. Le festival a donc enregistré pas moins de 147 000 entrées au courant de la fin de semaine.
Près de 60% des festivaliers provenaient de l’extérieur du Québec, selon les estimations que nous a partagé Evenko.
La journée de samedi aura été marquante pour Osheaga. Jamais dans l’histoire de l’événement n’avait-on vu autant de gens arriver autant tôt. Plusieurs festivaliers étaient présents dès l’ouverture pour assister à la performance de la superstar Chappell Roan, dont la popularité a explosé dans les derniers mois. Selon M. Farkas, cela montre à quel point un artiste peut prendre rapidement du galon à l’ère des réseaux sociaux.
«C'est incroyable que des artistes, les Billie Eilish et Chappell de ce monde, sont capables en six mois de passer d'un show en salle de 500 personnes à quasiment être des têtes d'affiche», explique-t-il.
Son moment coup de cœur? Le spectacle de Green Day, un groupe qu’il a programmé pour la première fois en 1993. Il les a donc vu passer des Foufounes électriques à la grosse scène d’un festival qui s’impose désormais comme un des plus gros au pays.