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Une opération policière a eu lieu à l'école secondaire l'Escale de Louiseville, jeudi matin, forçant la fermeture de l'établissement pour le reste de la journée.
Selon la SQ, l'événement a commencé par des informations reçues laissant craindre pour la sécurité des gens présents dans l'école.
«Vers 8h30, les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) du poste principal de la MRC de Maskinongé ont été mis au courant d’une discussion qui avait eu lieu sur internet avec des intervenants sociaux d’un organisme externe à la police. Un individu disait être en détresse et il a parlé de bombe à l’école secondaire de Louiseville.»
Aussitôt, les 700 élèves et 90 membres du personnel ont été confinés à l'intérieur de l'école. Ils ont dû se barricader dans les classes le temps que les policiers procèdent aux vérifications. Celles-ci, effectuées avec un maître-chien et un technicien en explosifs, se sont avérées négatives. La SQ confirme qu'il «n’y a eu aucun blessé durant l’événement et qu'il n’était pas question d’arme à feu».
Un peu après 10h, la décision de procéder graduellement au déconfinement a été prise. Les élèves et le personnel ont été renvoyés à la maison pour le reste de la journée. Sur place, plusieurs jeunes ont témoigné à Noovo Info avoir vécu des moments apeurants et stressants lors du confinement, puisqu'ils n'avaient accès à aucune information.
«Avec le stress, je n'étais plus capable de parler et j'avais de la difficulté à prendre mon souffle», a confié Christelle Labonté, mère d'un élève.
Un élève a confié que plusieurs croyaient au départ qu'il s'agissait d'une partique d'évacuation.
«Une lettre a été acheminée aux parents pour rappeler les ressources psychosociales mises à la disposition de leur enfant en cas de besoin, que ce soit les intervenants de l’école ou la ligne 811. De plus, une rencontre avec le personnel aura lieu vendredi matin afin d’effectuer un retour sur les évènements et de préparer l’accueil des élèves lundi matin.»
Tout comme pour la fausse alerte à la bombe survenue au Collège Laflèche de Trois-Rivières la semaine dernière, la SQ «fera enquête concernant ce faux appel à la bombe, qui constitue une infraction criminelle, pour en retracer le(s) auteur(s)».
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.