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Les cas d'affections post-COVID-19, aussi appelés COVID longue, restent importants, selon une étude scientifique realisée par un groupe de chercheurs du Centre de recherche du CHUS (CRCHUS).
Les cas d'affections post-COVID-19, aussi appelés COVID longue, restent importants, selon une étude scientifique realisée par un groupe de chercheurs du Centre de recherche du CHUS (CRCHUS).
Le Dr Alain Piché, microbiologiste-infectiologue et chercheur au CRCHUS fait partie de cette équipe. Il s’est penché sur la prévalence des symptômes post-COVID-19 associés au variant Omicron, au Canada.
Le projet de recherche démontre que 47,2 % des participants avaient encore des symptômes un mois après avoir obtenu un résultat positif. Les plus communs sont la fatigue, l’essoufflement et la toux. Il semble aussi que plus qu’une personne présente des symptômes pendant la période d’infection, plus il y a de risques qu’elle développe des symptômes post-COVID-19 et, par conséquent, qu’elle souffre de COVID longue.
Les résultats de leurs études ont récemment été publiés dans le Journal officiel de l’Association pour la microbiologie médicale et l’infectiologie Canada.
C’est par la Biobanque québécoise de la COVID-19 (BOC19), que les chercheurs ont recruté 1338 individus ayant reçu un résultat positif à la COVID-19 entre les mois de décembre 2021 et avril 2022.
Cette période correspond à la forte présence du variant Omicron au Québec : plus de 85 % des cas d’affections y étaient liés.
Le CIUSSS de l'Estrie croit maintenant que la clinique spécialisée pour les affections post-COVID-19 est d'autant plus pertinente à la lumière de ces résultats. Celle-ci, codirigée par le Dr Alain Piché, offre une prise en charge et l’accompagnement médical nécessaire pour les personnes ayant la COVID longue, sur référence de leur médecin ou professionnel de la santé.