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La Russie a pour sa part déclaré que des drones ukrainiens ont également frappé un immeuble d’habitation.
L’Ukraine a coulé un sous-marin russe et frappé un aérodrome russe au cours des dernières 24 heures, dans le cadre d'une vague d’attaques à longue portée contre des cibles russes, ont indiqué les responsables. La Russie a pour sa part déclaré que des drones ukrainiens ont également frappé un immeuble d’habitation, tuant une personne.
L'augmentation des frappes depuis juillet intervient alors que l’Ukraine augmente la pression sur ses alliés pour lui permettre d’utiliser des missiles à longue portée contre des cibles en Russie. Les alliés occidentaux, en particulier les États-Unis, ont jusqu’à présent résisté, craignant une escalade avec Moscou.
L’Ukraine a frappé un sous-marin russe de classe Kilo et un complexe de missiles anti-avion S-400 dans la péninsule de Crimée occupée par Moscou, selon une déclaration du bureau de l’état-major général.
Dans le port de Sébastopol, un sous-marin de la flotte russe de la mer Noire — a été attaqué et coulé, précise le communiqué.
On y indique également que les forces ukrainiennes ont frappé l’aérodrome de Morozovsk, dans la région de Rostov-sur-le-Don — après avoir lancé un barrage de drones sur la Russie. Les tirs ont ciblé des entrepôts de munitions, où des bombes aériennes guidées étaient stockées. L’opération a été menée par le Service de sécurité de l’Ukraine, la Direction générale des services de renseignement et le ministère de la Défense, révèle le communiqué.
Pendant ce temps, le gouverneur russe de Belgorod, Viacheslav Gladkov, a déclaré qu’une femme a été tuée dimanche matin dans un raid de drones ukrainiens sur un immeuble d’habitation dans la ville de Shebekino. Les drones ukrainiens ont également endommagé plusieurs autres bâtiments de la ville, a-t-il déclaré.
Huit civils ont été blessés dans la région par des bombardements ukrainiens et des dizaines de frappes de drones depuis la veille, selon M. Gladkov.
Depuis un mois, la Russie a connu une augmentation du rythme des barrages de drones ukrainiens et des attaques à longue portée, ciblant les infrastructures militaires russes, y compris les aérodromes et les dépôts pétroliers. Les experts estiment qu’une telle intensification est nécessaire si l’Ukraine veut abaisser les capacités russes.
Le médiateur des droits de l’homme en Ukraine, Dmytro Lubinets, a déclaré qu’il avait fait appel au Comité international de la Croix-Rouge et des Nations unies pour enquêter sur une photo qui montre prétendument le corps d’un prisonnier de guerre ukrainien torturé et exécuté par les forces russes. Il a également demandé aux autorités ukrainiennes de vérifier l’identité du défunt.
La photo, qui circule sur les réseaux sociaux, montre le corps d’une personne sans tête ni membres. L’Associated Press n’a pas pu la vérifier.
«Ce n’est pas seulement une violation de la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre, c’est le comportement de monstres», a écrit M. Lubinets dans une publication sur Telegram.
«Nous sommes au courant des récents rapports en ligne et dans les médias. Nous prenons ces rapports extrêmement au sérieux. Notre façon de travailler consiste à répondre directement et confidentiellement par l’intermédiaire des autorités compétentes», a déclaré Pat Griffiths, porte-parole du CICR en Ukraine, dimanche à l’Associated Press.
«Les prisonniers de guerre doivent être traités humainement en tout temps », a-t-il ajouté.