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Moins de deux semaines après avoir été rapatriée par avion à Montréal depuis un centre de traitement du cancer au Texas, Maria Muscari, 22 ans, est décédée mercredi matin.
Ce texte est une traduction de CTV News
«Aujourd’hui, à 10 h 38, le ciel a gagné un bel ange... ma belle fille courageuse», a écrit sa mère, Elsa Moraitis, sur les réseaux sociaux pour partager la nouvelle dévastatrice concernant sa fille.
«Tu es une vraie guerrière, tu as combattu jusqu’à la fin. Nous avons vraiment perdu une belle âme. Mon cœur est vraiment brisé», a-t-elle poursuivi.
Le traitement expérimental que Mme Muscari a reçu à Houston, à un coût financier énorme pour la famille, a échoué. Le 6 novembre, sa mère a expliqué à CTV News que sa fille était rentrée chez elle pour demander des soins palliatifs.
La famille affirme avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour donner à la jeune femme une chance de survie. «Si j'avais pu faire quelque chose de plus pour te sauver, je l’aurais fait», a ajouté sa mère dans le touchant message.
Sa cousine, Katerina Moraitis, qui avait été à ses côtés pendant tout le voyage et qui avait aidé la famille à collecter des fonds pour payer le traitement coûteux et le voyage aux États-Unis, a également décrit Muscari comme un ange.
Mme Muscari, qui vivait à Chambly, au Québec, a reçu un diagnostic de lymphome de Hodgkin à l’âge de 18 ans.
Elle a abandonné son programme d’études en sciences infirmières au Collège Champlain pour suivre des traitements contre le cancer, y compris la chimiothérapie et l’immunothérapie, mais ils n’ont pas fonctionné. Après neuf séances de traitement, le cancer continuait toujours à progresser. «Ça a été difficile», a déclaré Mme Muscari à CTV dans une interview en juillet dernier.
Lorsque son oncologue à l’Hôpital général juif a dit à la famille queMme Muscari était un bon candidat pour un traitement expérimental offert par le docteur Anderson Cancer Center à Houston, ils ont décidé d’y aller malgré tous les obstacles. Les médecins ici avaient épuisé toutes leurs options de soins et ont affirmé que c’était la seule «opportunité de guérison».
La famille a commencé à collecter des fonds pour le traitement dont on leur avait initialement dit qu’il pourrait coûter 325 000 $, mais qui avait depuis grimpé à environ 700 000 $.
Une fois au Texas, cependant, il est rapidement devenu clair que la thérapie qu’elle recevait n’aidait pas. Au deuxième tour du traitement, elle était trop malade pour continuer.
On a dit à la famille que les médecins ne pouvaient plus rien faire pour elle et la décision a été prise de la ramener à la maison pour passer ses derniers jours à Montréal.
Avec des informations de Christine Long et Touria Izri de CTV.