Neil Young annonce son intention de retirer sa musique du service de diffusion en continu d'Amazon, exhortant ses amateurs à cesser de soutenir le géant.
Le légendaire auteur-compositeur-interprète engagé a publié un message sur son site web en début de semaine, intitulé «Oubliez Amazon et Whole Foods», expliquant qu'il estime que l'entreprise fait partie des «grandes entreprises qui ont trahi l'Amérique».
En guise de protestation, il annonce qu'il retirera «bientôt» ses chansons d'Amazon Music.
Ses titres, dont «Heart of Gold» et «Rockin' in the Free World», étaient encore disponibles sur le site web canadien d'Amazon, vendredi midi.
Young s'oppose ouvertement au président américain Donald Trump depuis des années. Dans son dernier message, il a désigné le fondateur milliardaire d'Amazon, Jeff Bezos, comme l'un des principaux soutiens de l'administration actuelle.
Il affirme qu'il est facile pour chacun d'acheter localement et de soutenir sa propre communauté.
«Nous devons tous renoncer à quelque chose pour sauver l'Amérique de l'ère du contrôle des grandes entreprises dans laquelle elle entre», a-t-il écrit dans un message publié mercredi. Ce n'est pas la première fois que Young retire son catalogue d'un grand service de diffusion en continu, car celui-ci contrevenait à son éthique.
En 2022, il a lancé un boycottage de Spotify, affirmant que la plateforme permettait la diffusion de fausses informations sur les vaccins par le biais du balado de Joe Rogan.
Il a mis fin à cette protestation et a remis sa musique sur Spotify l'année dernière, affirmant qu'Apple Music et Amazon avaient «commencé à proposer les mêmes fonctionnalités de balado diffusant de la désinformation» et qu'il était impossible de protester contre les trois principaux services de musique sur demande.
En août, Young a annoncé son départ de Facebook. Un représentant de son équipe a déclaré avoir pris cette décision après avoir appris que la nouvelle technologie d'intelligence artificielle du réseau social avait eu des conversations «romantiques ou sensuelles» avec des enfants. Ces détails ont été révélés pour la première fois dans un article de Reuters sur Facebook, qui indiquait également que la technologie d'intelligence artificielle générait de fausses informations médicales pour ses utilisateurs.