Société

Négos à la STM: pour qu'il y ait entente, il faut de la flexibilité, dit la dg

Publié

cd3ad281865cb98a89b1cc9a22b2802894441b0bb4dbfa25ced4ba52097aded3.jpg Des usagers attendent en fil pour l'autobus de la Société de transport de Montréal (STM). Photo prise le 9 juin 2025 à Montréal. LA PRESSE CANADIENNE/Christinne Muschi (Christinne Muschi | La Presse canadienne)

À deux semaines du déclenchement d'une autre grève des employés d'entretien de la Société de transport de Montréal, la direction répète qu'elle a besoin de plus de flexibilité de la part de ses employés et de demandes syndicales qui tiennent compte de la situation financière «sans précédent» dans laquelle la STM se trouve.

Au cours d'une rencontre avec la presse, mardi, la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, a fait le point sur les négociations, alors que le syndicat des employés d'entretien a annoncé une autre forme de grève, du 22 septembre au 5 octobre.

Celle-ci prendra essentiellement la forme d'un refus de faire des heures supplémentaires, en plus de provoquer certains arrêts de service ponctuels, mais seulement hors des heures de pointe, a affirmé le syndicat, lorsqu'il a annoncé son nouvel avis de grève.

Le même syndicat, rattaché à la Fédération des employé(e)s des services publics, affiliée à la CSN, avait déjà débrayé du 9 au 17 juin — dans une forme plus conventionnelle de grève, avec le maintien de services essentiels aux heures de pointe.

Le Tribunal administratif du travail devra se prononcer une nouvelle fois sur le maintien des services essentiels, à l'occasion de ce second avis de grève.

Entre-temps, Mme Léonard fait valoir que la STM éprouve des difficultés financières et, qu'en conséquence, elle doit trouver de nouvelles façons de faire pour réduire ses coûts. «J'ai besoin d'avoir les employés à la bonne place, au bon moment, dans un contexte où on doit être à moindre coût», a-t-elle affirmé. 

Elle a donné comme exemple le fait que des employés d'entretien s'affairaient à faire du paysagement ou du déneigement plutôt que de faire effectivement l'entretien du métro et des autobus.

«Pour qu'il y ait une entente, il faut qu'il y ait de la flexibilité», a-t-elle conclu.