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Après plus deux mois de médiation, c'est un constat d'échec qu'ont fait les personnes déléguées du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) réunies jeudi, à Québec. Le conseil de négociation de l'accréditation Fonctionnaires, regroupant près d'une centaine de personnes déléguées, a déploré l'intransigeance du gouvernement Legault devant les demandes syndicales, et voté en faveur de moyens de pression lourds pouvant mener à la grève.
Ainsi, quelque 26 000 membres du SFPQ dans la fonction publique seront appelés à se prononcer, après la période des Fêtes, pour la mise en place de moyens d'action robustes pouvant conduire à des journées de grève en 2022. Les offres déposées en juillet dernier n’auraient «pratiquement pas été bonifiées jusqu’à présent», selon le syndicat.
« Nous irons donc chercher des mandats de grève auprès de nos membres qui en ont assez de voir le gouvernement de la CAQ offrir des conditions salariales inférieures au personnel de la fonction publique québécoise. Difficile de ne pas y voir un désintérêt de ce gouvernement pour tout ce qui touche les services offerts à la population par nos membres dans les ministères et organismes. En cette année électorale qui débute, la CAQ nous trouvera sur son chemin », indique Christian Daigle, président général du SFPQ.
Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 40 000 membres à travers le Québec, dont quelque 30 000 sont issus de la fonction publique québécoise, notamment des employés de bureau, des techniciens et des ouvriers.