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«Nous ce qu'on souhaite avec l'arbitrage, c'est assainir la situation et discuter des vrais enjeux.»
Les délégués de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) étaient réunis en conseil samedi et ont adopté une résolution demandant au ministre du Travail de permettre l'arbitrage dans le cadre des négociations en cours avec le gouvernement.
Dans sa résolution adoptée, les délégués de la fédération demandent au ministre Jean Boulet d'«emboîter le pas aux autres provinces canadiennes et de prévoir le recours à l’arbitrage dans les négociations avec les médecins de famille».
La FMOQ met en avant l'exemple de l'Ontario et affirme que dans la province voisine du Québec, une entente a pu être trouvée grâce à l'arbitrage et un «un investissement majeur dans les services à la population» a ainsi pu être réalisé.
Devant les médias samedi, le président de la FMOQ, le Dr Marc-André Amyot, a expliqué que les «discussions sont franches» en médiation.
«Nous ce qu'on souhaite avec l'arbitrage, c'est assainir la situation et discuter des vrais enjeux.»
Avec l'arbitre, il souhaite apporter un «pouvoir décisionnel» dans les négociations.
Rappelons que le gouvernement est dans un important bras de fer avec les médecins en raison du projet de loi 106 qui vise notamment à lier une partie de leur rémunération à des indicateurs de performance collectifs.
Lundi, la FMOQ a réitéré sa demande que le projet de loi 106 soit retiré.
La semaine dernière, M. Dubé et la présidente du Conseil du trésor, France-Élaine Duranceau, ont tendu la main aux deux fédérations de médecins afin qu’elles acceptent un processus de médiation. La FMOQ a accepté celle-ci mercredi.
- Avec de l'information de La Presse canadienne