Sport

NBA: Bennedict Mathurin a été un guerrier pour les Pacers malgré la défaite

«J'ai donné tout ce que j'avais dans les deux côtés du terrain, malheureusement ce n'était pas assez.»

Publié

Le défenseur des Oklahoma City Thunder Alex Caruso (9) et le défenseur des Indiana Pacers Bennedict Mathurin (00) tentent de s'emparer du ballon lors du 7e match de la finale de la NBA, le 22 juin 2025, à Oklahoma City. (Matthew Stockman/Pool Photo via AP)

La bataille opposant les deux représentants de Montréal-Nord en action lors de la finale NBA a été riche en émotions.

Bennedict Mathurin s'est malheureusement retrouvé du mauvais côté de l'histoire, alors que les Pacers d'Indiana se sont inclinés 103-91 dans le 7e match contre Luguentz Dort et le Thunder d'Oklahoma City.

Pour la première fois dans la NBA, deux Québécois s'affrontaient dans la ronde ultime. La camaraderie entre les deux fiers Québécois était d'ailleurs belle à voir.

«Luguentz, c'est mon frère. Je suis vraiment content pour lui. Je suis honoré d'avoir joué contre lui en finale. C'est quelque chose de gros pour notre communauté, mais aussi pour moi et lui dans une carrière aussi jeune. Ce sont des moments qu'on va pouvoir partager en vieillissant», a indiqué Mathurin, qui a mené la charge chez les Pacers en amassant 24 points et 13 rebonds.

«J'ai cru pouvoir aider mon équipe à gagner, j'ai donné tout ce que j'avais dans les deux côtés du terrain, malheureusement ce n'était pas assez.»
-Bennedict Mathurin 

Avec la terrible blessure à Tyrese Haliburton ce soir, son temps d'utilisation a augmenté et il a répondu à l'appel pour sa première présence en séries, après avoir raté l'expérience de l'an dernier en étant sur le carreau.

«C'est facile de voir les mauvais moments du match, mais il s'est passé beaucoup de bonnes choses», a ajouté Mathurin, la tête haute malgré la déception. «C'est triste que Tyrese se soit blessé. Je trouve qu'on s'est battu en équipe vraiment fort pour gagner le match pour lui, mais malheureusement on a perdu.»

«C'est un guerrier, a souligné l'entraîneur-chef des Pacers, Rick Carlisle. C'est l'une des raisons pourquoi il était le premier à sauter sur le terrain (à partir du banc). On savait qu'on allait avoir besoin de lui et il vit pour ce genre de moments. Il en a beaucoup parlé. C'est le genre de match physique où tu as besoin de pittbulls qui doivent trouver un moyen d'amener le ballon au panier ou à la ligne des lancers francs. J'étais vraiment fier de la façon qu'il s'est battu, du début jusqu'à la fin.»

Le choix de première ronde (6e au total) avait été impérial lors du troisième match de la finale qui donnait les devants 2-1 aux Pacers, en fournissant 27 points. C'était rien de moins que le troisième plus haut total de points de l'histoire par un joueur ayant amorcé un match de la finale NBA sur le banc.

Il a été plus discret dans les trois rencontres suivantes, mais il a brillé ce soir. Il a marqué 16 de ses points au troisième quart et y a réussi ses 10 lancers francs après être allé chercher plusieurs fautes en attaquant avec aplomb le filet.

En étant aussi agressif, il a encaissé quelques chutes douloureuses, mais ça n'allait pas l'arrêter.

T.J. McConnell et Pascal Siakam ont livré 16 points chacun dans la défaite. Au troisième quart, où le Thunder a commencé à s'éloigner, 12 points consécutifs des Pacers ont été générés par T.J. McConnell. L'Ontarien Andrew Nembhard a contribué 15 points.

«Je pense qu'on a fait ce qu'il fallait, sans prendre de raccourci, je peux le dire fièrement, a déclaré Siakam. Nous l'avons dit toute la saison, nous ne sommes pas une équipe sexy, pas une équipe que les gens veulent regarder. Pendant un moment personne ne s'intéressait à nous. On a fait en sorte que cela s'inverse, et j'en suis fier. On est désolés parce qu'on voulait réussir pour la ville, qui le mérite plus que tout. Ces gens respirent basketball.»

Les Pacers avaient été vaincus en six matchs par les Lakers de Los Angeles en 2000, lors de leur seule autre participation à la grande finale.